Paroissescatholiques de Saint-Yves des Quatre-Routes et Saint-Lucien de La Courneuve 6-7 Place Georges Braque 93120 La Courneuve. Construire la Fraternité . vendredi 18 février 2022 à 20h30. en visioconférence. Soirée rencontre/témoignage à deux voix autour du document "La fraternité Humaine pour la paix mondiale et la coexistence commune co-signé par le pape
Placede la fraternité, enseignants, bibliothécaires, élus, responsables associatifs, familles et enfants, « La Courneuve est une ville monde et
Lessquatteurs de La Courneuve évacués. Copié ; Rédaction AFP 12h52, le 07 novembre 2011. Plusieurs dizaines de personnes installées depuis mi-avril dans des tentes sur une
Lecirque continue de déferler sur la place de la Fraternité ! Elle deviendra le lieu d’un rendez-vous pré-estival aux couleurs artistiques et festives. LÀ Compagnie L’un Passe. Spectacle de cirque pour le très jeune public, Là est un parcours immobile. Un voyage dans un tout petit monde où pourtant, il peut se passer beaucoup de choses. Un endroit où les objets se renversent, se
Officemunicipal des sports de La Courneuve, Paris, France. 203 likes · 1 was here. L’OMS de La Courneuve est une association qui entretient les
LACOURNEUVE (Seine-Saint-Denis) - Des dizaines de familles expulsées il y un an de la barre Balzac au coeur de la cité des 4.000 à la Courneuve (Seine-Saint-Denis) campent depuis avril sous
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Par MATHIEU PALAIN, NOÉMIE ROUSSEAU LIBÉRATION 23/04/2011 Une femme jongle avec son tube de dentifrice, sa brosse et un gros bidon d’eau, pas simple pour se laver les dents. Bienvenue sur la place de la Fraternité, rebaptisée camping 4000», le bivouac sauvage de La Courneuve. Vendredi midi sous un soleil de plomb, femmes, hommes et enfants se ruent sur le déjeuner trois morceaux de poulet noyés sous du riz froid, la bassine posée à même le sol. On bouffe ce qu’on veut bien nous donner», lâche Bakari. Lui s’attaque à un morceau de pain rassi adouci au Nutella. A côté, Nissina sauce un fond de boîte de sardines. Autour, la place est jonchée de matelas, paillasses et cabas. Humanité». Depuis une semaine, plus de 80 personnes vivent là. En juillet 2010, ils faisaient tous partie des 186 squatters expulsés de la tour Balzac, promise à la destruction. Il y a neuf mois déjà, ils étaient revenus camper au pied de leur immeuble, avant d’être évacués manu militari. La préfecture leur avait promis d’examiner les dossiers avec bienveillance et humanité», se souvient Aboubakar Touré, l’un des porte-parole. En attendant, lui et les autres sont placés dans des hôtels du coin, une solution provisoire». Puis lundi 18 avril au matin, tout le monde a été prié de débarrasser le plancher. La préfecture se défend Pour les 33 familles reconnues éligibles au relogement, l’hébergement à l’hôtel est maintenu.» Les 80 campeurs, eux, n’ont pas fourni les justificatifs de ressources, de droit de séjour, de scolarisation». Autrement dit, les plus pauvres et les sans-papiers. Aboubakar conserve précieusement tous les reçus édités par l’office HLM. Car ses deux ans de squat» à la barre Balzac, il les a tout de même payés 535 euros par mois, au titre d’indemnité d’occupation». Son épouse, enceinte, reste allongée à l’ombre. Comme elle, tous ou presque sont ivoiriens, beaucoup sans papiers. Le préfet s’est engagé à ne pas ordonner d’expulsions tant que la situation politique ne serait pas stabilisée là-bas. Seules dix personnes ont été régularisées en neuf mois. Je ne comprends pas la France qui déplace des milliers de soldats en Côte-d’Ivoire pour sécuriser des Ivoiriens et qui, ici, nous met dehors alors qu’on travaille, on paie des impôts !», s’insurge Aboubakar Touré. Surveillance. Pour ne pas se faire épingler pour insalubrité, le balai est passé après chaque repas. Pas un papier ne traîne au sol. C’est une question de décence», se justifie Camara. Impeccable dans son costume noir, il ne renie pas pour autant sa condition depuis cinq jours, Camara a rejoint la grande communauté des SDF. J’assume. J’ai pas de complexe là dessus, je suis un homme sans toit.» Une voiture de police stationne à quelques mètres. Les enfants rampent sur le bitume. Assis sur les bancs, de jeunes hommes suivent du coin de l’œil la ronde de l’agent. Ils viennent tous les jours, pour nous compter, et demander s’il y a des associations avec nous.» Et justement, il n’y a pas grand monde. La Croix-Rouge était là en juillet, mais ils ne sont pas revenus». Ils rêvent d’un point d’eau, de sanitaires, de nourriture. Interrogée par Libération, l’antenne de Bobigny de l’association dit réfléchir à un plan d’intervention». Quant aux élus et politiques, ça ne se bouscule pas non plus, sauf Dawari Horsfall , militant du mouvement Emergence qui défend les habitants des quartiers. C’est lui qui a amené les couvertures, récupérées auprès d’Emmaüs. Il y a quelques années, la réaction des politiques aurait été rapide. Aujourd’hui, même les élus de gauche sont dans le calcul électoral, ils ne savent plus quoi faire avec la montée du racisme», s’indigne Dawari Horsfall . Un homme du camp rentre tout juste d’un entretien avec la mairie communiste Ils ont dit qu’on pouvait rester, ça les dérange pas…» Le soir où ils sont arrivés place de la Fraternité, un policier leur a dit d’appeler le samu social. Qui les a renvoyés vers les hôtels d’où ils venaient d’être expulsés.
Société Place de la Fraternité, à La Courneuve, près de 80 personnes originaires de Côte d'Ivoire ont été délogées par la police de leur campement de fortune. Ultime épisode d'un bras de fer commencé il y a seize mois. Lundi 7 novembre, comme tous les matins depuis bientôt sept mois, Massandjé Kamara, 26 ans, s'est réveillée sous sa tente igloo, installée avec une cinquantaine d'autres, place de la Fraternité, au milieu de la cité des 4 000 de La Courneuve Seine-Saint-Denis. En l'absence de sanitaires, elle s'est débrouillée avec l'eau stockée dans de grands bidons pour faire sa toilette, avant de partir comme chaque jour au travail, les cheveux bien tressés, les yeux soigneusement maquillés, et de jolies boucles accrochées à ses oreilles. A 9 heures, elle débutait sa journée de standardiste. A 9 h 20, une amie l'avertissait que la police était en train de détruire le campement, de saisir sa tente, comme celles des quelque 80 personnes, originaires de Côte d'Ivoire, qui vivaient là, dans des conditions très précaires, depuis le 18 avril. Une évacuation ordonnée le 2 novembre par le tribunal administratif de Montreuil Seine-Saint-Denis, saisi par la mairie de La Courneuve. L'ultime épisode d'un bras de fer commencé seize mois plus tôt. Le 8 juillet 2010, des CRS envahissent aux aurores la barre Balzac, à cent mètres de la place de la Fraternité. Ils tambourinent aux portes, font sortir hommes, femmes, enfants avec toutes leurs affaires. Ce ne sont pas des locataires mais des squatteurs, venus s'installer dans des appartements vides la vieille HLM est promise à la destruction dans le cadre du projet de rénovation urbaine qui doit transformer le quartier. Tandis que les 274 familles qui l'habitaient légalement ont déménagé, d'autres se sont installées illégalement dans une quarantaine d'appartements, souvent trompées par des marchands de sommeil. Au pied de la barre, contemplant médusés matelas, chaises et télévisions jetés sur le trottoir, tous racontaient alors sensiblement la même histoire. Venus de Côte d'Ivoire, d'abord accueillis par des proches, ils avaient entendu dire qu'il y avait là des "maisons" disponibles. Peu au fait des réalités françaises, certains avaient cru devenir propriétaires d'un 100 m² en versant quelques milliers d'euros à des intermédiaires malhonnêtes. D'autres brandissaient des courriers de l'office HLM à leur nom prouvant, selon eux, qu'ils étaient locataires. On pouvait y lire "avis d'échéance, indemnité d'occupation, provision consommation d'eau... Total quittance 623,59 euros". Mais une "indemnité d'occupation" n'est pas un loyer c'est une façon de faire payer les squatteurs. D'autres, enfin, se savaient dans l'illégalité, mais disaient "n'avoir pas le choix" dans des pochettes, ils gardaient précieusement leurs demandes de logement social inabouties. Et avec, leurs fiches de paie et leurs déclarations d'impôt. Car qu'ils soient en situation régulière ou sans papiers, la plupart travaillent. Le soir de l'expulsion, plus de 200 personnes restent dormir sur le trottoir. Trois jours après, les tentes multicolores ont poussé comme des champignons et des banderoles "Un toit c'est un droit" décorent les réverbères. Le début d'un combat collectif soutenu par l'association Droit au logement. Mais le campement de fortune n'a pas le temps de s'organiser le 21 juillet 2010, les CRS sont de retour et empoignent sans ménagement les "campeurs". Filmées par des militants, les images de cette expulsion montrant des mères de famille traînées par les pieds alors qu'elles portent leurs bébés dans le dos, font le tour des médias, jusque sur CNN. Le camp évacué, les ex-squatteurs acceptent un hébergement d'urgence dans des hôtels. Vint la trêve hivernale pendant laquelle on n'expulse pas. Les familles restent au chaud. La barre Balzac est murée. La préfecture trouve un logement pour seize ménages. On croit la situation en voie d'être réglée. Mais pour la moitié des expulsés, le printemps va être synonyme de retour à la case départ. Car le 18 avril 2011, la préfecture met fin aux hébergements provisoires. "Quand on s'est retrouvé à la rue, raconte Bamory Coulibaly, on est tous revenus spontanément à notre point de départ, la barre Balzac. On savait que c'est là qu'on retrouverait les autres pour recommencer la lutte." Cet Ivoirien de 36 ans a quitté son pays il y a deux ans parce qu'il s'y sentait menacé en raison de ses convictions politiques. "J'habitais Gagnoa, le village de Laurent Gbagbo. Or, moi, je soutenais Ouattara. A chaque manifestation, la répression était plus forte. J'ai dû partir", raconte-t-il. Couturier dans son pays, il est devenu agent de sécurité en France. En CDI, il a été régularisé. Mais son salaire modeste ne lui permet pas de louer dans le privé. Il n'a d'espoir que dans le parc HLM. Et dans ce combat collectif débuté en 2010. Ce 18 avril, il a donc racheté une tente, et l'a posée sur le béton de la place de la Fraternité. Comme Massandjé Kamara, qui malgré sa carte de séjour de dix ans, son CDI, et ses 1 400 euros mensuels, renouvelle sans succès les demandes de logement depuis cinq ans. "Je travaille, je ne veux pas être à la charge de la France, je peux payer mon loyer !" D'autres "campeurs" sont dans des situations plus compliquées. Jeune maman, Meite, 30 ans, femme de ménage, reste sans papiers. Les jours passant, gamelles et réchauds à gaz ont trouvé leur place entre les igloos. De nouvelles tentes sont apparues pour stocker les affaires. Des vélos d'enfant, des patins à roulettes. Du linge séchant sur les arbustes. Un village précaire s'est organisé, sans que, cette fois, personne ne l'empêche. En mai, le maire prend un premier arrêté d'expulsion. Non suivi d'effet. Mal ficelée, une deuxième action en justice lancée par la communauté d'agglomération n'a pas abouti. Les chaleurs de l'été sont arrivées et avec elles des effluves nauséabonds, restes de nourriture mal nettoyés. Cernés par les tentes, les personnels du centre de santé et de la protection maternelle et infantile PMI, d'abord accueillants, ont fini par perdre patience. "Cela me fait mal au coeur de voir ces enfants à la rue. Il y a des bébés, certains sont presque nés ici. Mais je ne supporte plus de devoir me faufiler tous les matins entre les tentes et de constater un tel manque d'hygiène", confiait une employée du centre de santé à la rentrée. "Certains jours, ça me soulève le coeur. Et je ne parle pas des rats ! Je ne comprends pas qu'on les laisse là comme ça..." Personne n'a non plus semblé chercher de solution, chacun des acteurs se renvoyant la balle. Rappelant que contrairement à d'autres communes d'Ile-de-France, elle respecte largement le quota de 20 % de logement social imposé par la loi SRU, la mairie PC de La Courneuve n'a pas voulu ajouter ceux-là à sa liste de 2 000 demandeurs de logement. Dans plusieurs courriers au préfet, le maire, Gilles Poux, en a appelé "à la responsabilité de l'Etat". Mais la préfecture a également avancé qu'elle recevait "un nombre considérable de demandes de logement chaque jour. Il n'y a pas de raison qu'ils passent devant d'autres familles qui attendent depuis parfois six ou sept ans". Solidaires dans les premiers temps, les habitants du quartier ont fini par désapprouver ce qu'ils considéraient comme une façon de "forcer la file d'attente". "Pourquoi ne sont-ils pas allés squatter à Paris pour embêter les riches ?, confiait une Courneuvienne, mère de cinq enfants. Si c'est pour faire la misère à des gens qui sont déjà dans la misère, je ne suis pas d'accord !" "Cette situation montre surtout la grande pénurie de logement dans notre pays qui finit par opposer les populations entre elles", résumait un employé de la ville lors d'une manifestation devant la préfecture. Lancée mi-octobre par la mairie, l'ultime procédure juridique a fini par aboutir. Lundi matin, 140 policiers et gendarmes envahissent la place. Ses occupants ont peu résisté. En file indienne, bien encadrés, ils sont montés dans des cars, laissant une nouvelle fois leurs affaires. Comme l'hiver dernier, un hébergement à l'hôtel a été proposé à ceux qui sont en situation régulière. Pour les autres "Un retour volontaire au pays", explique sur place un représentant de la préfecture. Son interlocuteur reste bouche bée "Mais je suis là depuis trois ans, j'ai tout abandonné là-bas, je ne peux pas repartir..." Seize mois après, aucune solution pérenne n'a donc été trouvée. Alors pour continuer la lutte, Massandjé Kamara et quelques autres ont refusé lundi soir l'hébergement à l'hôtel. Quitte à dormir dehors. Blog Urbains sensibles . Aline Leclerc Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. 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FESTIVAL RENCONTRE DES JONGLAGES 14ème édition ! Tour à tour reportée, adaptée en parcours professionnel en avril dernier, La Rencontre des Jonglages revient à La Courneuve les 10, 11 et 12 septembre pour une édition enfin ouverte au public Une belle occasion pour vous présenter notre nouvelle identité visuelle signée par l'illustrateur Thomas Brosset Dès août 2021, retrouvez également notre programmation chez nos partenaires de longue date mais aussi des propositions inédites portées avec de nouveaux complices au campus Condorcet et au Samovar. Cœur de festival à Houdremont centre culturel, La Courneuve 10, 11 & 12 Septembre 2021 BILLETTERIE MISE EN LIGNE FIN AOÛT 2021 ! 10 septembre Rencontres professionnelles - Gratuit Séminaire revue & Table ronde Revue Jonglages Table ronde en partenariat avec ARTCENA Prix SACD et Présentation de projets de 9h00 à 18h00 - Cinéma L'Etoile, La Courneuve Piti Peta Hofen Show - PPH show - Gratuit Los Putos Makinas - Cie LPM 19h15 - Devant Mécano, La Courneuve S’assurer de ses propres murmures - 3€ > 12€ Collectif Petit Travers 20h30 Babil Sabir Cinq - 3€ > 12€ 22h15 11 septembre Mellow Yellow - Gratuit TBTF To Busy To Funk 14h00 & 17h00 - Place de la Fraternité Tangled drops – work in progress - Gratuit Was Ist Das – Jörg Müller 15h00 & 19h00 Plateau partagé Samovar & Maison Des Jonglages - 3€ > 12€ Cie Frutillas Con Crema & Les Complémentaires / Basile Forest & Collectif Nous Deux 15h30 Mousse - Gratuit Cie Scratch 17h40 Cthulhu - Prototype - 3€ > 12€ / Laurent Chanel 18h45 Àndre - 3€ > 12€ La Belle Journée 21h00 ELLA - 3€ > 12€ La Dame Blanche 22h15 12 septembre Bounce Back - Gratuit Kivuko Compagnie – Christina Towle 13h15 - Place de la Fraternité MURA - Gratuit Cie Equidistante 14h30 & 16h45 - Déambulation Matières Évolutives - 3€ > 12€ Compagnie Nushka 16h45 Mélanie et Perrine - Out Play - Gratuit Collectif Impatience - Perrine Mornay 18h15 - Allée Renoir Plateau Petits Moyens Formats - 3€ > 12€ EDO Cirque & Léo Rousselet & Nino Wassmer 19h30 Made_In - 3€ > 12€ Subliminati Corporation 21h30 Autour des spectacles Des ateliers pour toutes ! Découvrez la jongle Des ateliers de jonglage sont proposés tout au long du festival, pour petits et grands, par Hervé Paugam. Venez vous initier à cette discipline en toute gratuité ! Samedi 11 & Dimanche 12 septembre de 14h00 à 18h00 sur la place de la Fraternité. Fabriquez le décor. L’inventive artiste plasticienne Cécile Rolland signe la scénographie du festival pour une nouvelle édition. Durant le festival, elle vous proposera de réaliser vos propres affiches ou t-shirts à travers un atelier de sérigraphie. Samedi 11 & Dimanche 12 septembre de 14h00 à 18h00 sur la place de la Fraternité. Jouez sans frontières. L’association Jeux propose une initiation à des jeux traditionnels africains et asiatiques qui vous feront voyager, et nous réserve d’autres surprises. Samedi 11 & Dimanche 12 septembre de 14h00 à 18h00 sur la place de la Fraternité. Forum des associations une rentrée en signe de sortie de crise sanitaire et l’occasion pour la ville de La Courneuve de proposer de mutualiser des événements. C’est ainsi que le forum des associations de la ville se déroule le samedi 11 septembre sur la place de la Fraternité parallèlement à la Rencontre des Jonglages. Samedi 11 septembre de 14h00 à 18h00 sur la place de la Fraternité. Pratiques ludo-sportives Ateliers de foot, basket freestyle et hula hoop assurés par les artistes Ilyes Medallel, Charly Melloul et Lila Chupa Hoops. Dimanche 12 septembre de 14h30 à 16h15 sur la place de la Fraternité.
video titleÉvacuation ce matin du campement de la place de la Fraternité à la Courneuve en Seine Saint Denis. Pas de violence mais quelques bousculades avec les forces de l'ordre. Les familles campaient depuis 7 mois pour réclamer des logements. Elles avaient été expulsées de la barre Balzac à la cité des à la Courneuve. Des solutions de logement temporaires, dans des hôtels, ont été proposées à certaines d'entre elles. Voir les images tournées ce matin par Matthieu Caillaud. Le tribunal administratif de Montreuil avait ordonné mercredi leur expulsion. Lundi matin, à partir de 9H00, environ 140 policiers et gendarmes ont procédé dans l'agitation à l'évacuation des squatteurs. La zone, où étaient stationnés de très nombreux véhicules de police, a été bouclée. Faute de logement, environ 80 adultes et 20 enfants selon les chiffres de l'association Droit au logement, Dal vivaient depuis 7 mois dans des tentes installées devant un centre de santé, place de la Fraternité, au cœur de la cité des Lors de l'évacuation, une quarantaine d'entre eux seulement étaient présents, beaucoup étant partis travailler. Les personnes en situation régulière vont être hébergées en hôtel, selon la préfecture de Seine-Saint-Denis. Cela concerne 14 hommes, 21 femmes et 9 enfants, selon cette source. La situation de 11 autres personnes était en cours de vérification en milieu de journée. Un retour volontaire dans leur pays sera proposé aux personnes en situation irrégulière. Une personne a été placée en garde à vue pour des violences lors de l'évacuation, a précisé la préfecture. Certains évacués, ceux qui doivent être hébergés, sont montés dans un bus après l'évacuation. D'autres n'y ont pas eu accès ou ont refusé, demandant une nouvelle fois un logement. "Moi, je ne monte pas, je ne veux pas passer l'hiver à l'hôtel et l'été dehors. On a passé 9 mois à l'hôtel l'année dernière, puis on a été jetés dehors", a ainsi crié une jeune mère, Massandjé Kamara. "Je paie des impôts, je veux un logement, il y en a derrière le RER, pourquoi ils ne nous les donnent pas?", a-t-elle critiqué. Ces personnes, pour beaucoup originaires de Côte d'Ivoire, n'en sont pas à leur première expulsion. Rappel des faits En juillet 2010, ces familles avaient été évacuées de la barre Balzac, où elles vivaient sans droit. Elles se sont ensuite installées au pied de la barre, ce qui a provoqué leur deuxième expulsion au bout de quelques semaines. Elles ont alors été hébergées en hôtel jusqu'en avril. Depuis, elles étaient installées sur la place de la Fraternité, demandant toujours des logements.
place de la fraternité la courneuve