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Avisde recherches dans l'intérêt de la famille Une patrouille du 1er Arrondissement a retrouvé lors d'une mission de surveillance générale au centre-ville, une femme âgée repondant au
LePrésident de Djibouti, Ismail Omar Guelleh (arrière plan, à gauche) et son homologue kényan, Uhuru Kenyatta (arrière plan, à droite), ont présidé la cérémonie de signature d’accords bilatéraux entre les deux pays. (Crédits : Présidence de Djibouti) Arrivé dans la capitale kényane, Nairobi, mardi dernier pour un séjour de 72 heures, le président djiboutien Ismaïl
FedericaMogherini, Haute Représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité et Vice-présidente de la Commission européenne (HRVP) en séjour au Burkina Faso a visité une réalisation du projet d’appui à l’enseignement primaire bilingue franco-arabe, l’école « El Bayane » située dans l’arrondissement N°6 de Ouagadougou.
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".... je demande pardon au peuple burkinabè pour les actes que j'ai pu commettre durant mon magistère, plus particulièrement à la famille de mon frère et ami Thomas Sankara Isidore Noël Sankara", a écrit l'ex-président Compaoré dans un message à la nation lue par le porte-parole du gouvernement Lionel Bilgo. "J'assume et déplore, du fond du cœur, toutes les souffrances et drames vécus par toutes les victimes durant mes mandats à la tête du pays et demande à leurs familles de m'accorder leur pardon", a-t-il poursuivi, appelant à se "donner la main" dans un "esprit de patriotisme" pour "taire définitivement nos querelles et rancœur". "Je souhaite que nous puissions aller de l'avant désormais pour reconstruire notre destin commun sur la terre de nos ancêtres", a-t-il ajouté, estimant qu'il est "important aujourd'hui de travailler au recouvrement de l'intégrité territoriale, à la reconstruction et promotion d'un environnement favorable à l'épanouissement durable pour tous". Selon le président Compaoré. "c'est l'unique voie qui permettra ainsi de mettre fin à nos incompréhensions et conflits intercommunautaires pour lutter efficacement contre le terrorisme qui a tant saigné notre pays et ébranler nos fondements. Nous le pouvons. Nous le devons à notre cher pays dans un sursaut patriotique". Le message de l'ancien président a été remis au président de la transition, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba par M. Aly Coulibaly. Ministre conseiller du président de la Côte d’Ivoire. Alassane Ouattara. M. Coulibaly qui était accompagné de Djamila, la fille de Blaise Compaoré, a indiqué que "le président Ouattara souhaiterait que le peuple frère du Burkina entende ce message extrêmement fort de l'ancien président Compaoré à qui il accorde l'hospitalité en Côte d'Ivoire depuis huit par humanisme". En rappel, Blaise Compaoré avait effectué en début juillet, et pour la première fois depuis sa chute en 2014. Un bref séjour à Ouagadougou pour une rencontre d'anciens chefs de l'Etat avec le nouvel homme fort du pays, le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba. Désormais ivoirien de nationalité et en exil à Abidjan depuis sa chute et avant son retour à Ouaga, Compaoré a été condamné par contumace, le 6 avril, à la prison à perpétuité pour son rôle dans l'assassinat de Thomas Sankara et de ses douze compagnons lors du coup d'Etat en 1987. Lors de son séjour, des organisations avaient réclamé son arrestation au regard de la condamnation et du mandat d'arrêt qui pèse sur lui. Boa, Ouagadougou Par Koaci RESTEZ CONNECTÉ En téléchargeant l'application KOACI. 4 Commentaires Burkina Faso L'ancien président Blaise Compaoré demande pardon » à la famille Sankara Veuillez vous connecter pour commenter ce contenu. Votre avis nous intéresse.
Nomades devenus sédentairesLa sédentarisation, qui s’effectue depuis le début du XXe siècle, a lieu sur un espace extrêmement limité une grande capitale et quelques modestes bourgs de province. Ce mouvement s’est amorcé lorsque les Français ont choisi Djibouti pour construire un port majeur. Il fallait de la main-d’œuvre pour bâtir le port et le rail, décharger les bateaux et les trains, ouvrir les commerces. Djibouti-Ville a fait alors office d’aimant. Le rail a remplacé peu à peu les caravanes de dromadaires et enlevé du travail à de nombreux nomades. Ce mouvement de sédentarisation est toujours en cours. Les importantes sécheresses, qui sévissent depuis les années 1970, ont rendu la vie nomade de plus en plus difficile l’eau se fait rare et les conditions de vie ne s’améliorent guère. L’Ethiopie a fermé ses frontières aux troupeaux des nomades djiboutiens, qui venaient traditionnellement faire profiter leurs bêtes de l’eau et de la végétation des hauts plateaux. La route N1 et ses camions ont pratiquement mis fin à l’économie des caravanes. Certes, certaines circulent encore mais, outre le sel et les peaux, elles transportent à présent des chaînes hi-fi et des babioles made in China. Beaucoup ont donc été contraints de venir grossir les banlieues de Djibouti-Ville ou d’autres cités. La vie y est dure, mais souvent plus facile que dans le désert. Parfois avec leurs troupeaux leur bien le plus précieux, les nomades se sont installés à Balbala par exemple, précédés ou rejoints par les réfugiés des pays voisins. Mais si la population se sédentarise massivement, chacun garde des liens étroits avec la vie nomade famille, mode de vie, traditions, hospitalité, endurance, lecture du paysage, danses, hiérarchie tribale... Le changement est trop récent pour que des siècles et des siècles de nomadisme puissent être vite Issas l’âme du peuple djiboutienLes deux principaux groupes qui composent la population djiboutienne sont les Afars et les Issas. Leur origine est commune et l’étranger de passage comme celui qui y réside a souvent bien du mal à les distinguer, tant les différences lui semblent mineures. Afars et Issas sont unis par une religion commune l’islam. Et par le mode de vie de leurs ancêtres le nomadisme. Afars et Issas sont d’origine couchitique ou chamite, nom donné aux différents peuples qui s’établissent dans la Corne de l’Afrique par migrations successives, à partir de 1000 ans av. environ. Selon les légendes locales, ils viendraient de l’ouest de l’Ethiopie et du Soudan actuel et auraient peu à peu avancé vers les côtes. Les premières migrations qui s’établissent en Erythrée, près du fleuve Awach, donnent naissance aux Afars. D’autres, toujours en Erythrée, engendrent les Sahos. Par la suite, d’autres migrations parviennent au nord-est de la Corne de l’Afrique, donnant naissance aux Somalis. Les différenciations se font surtout au gré des influences d’autres populations, qui s’établiront ou commerceront avec les peuples de cette région. Par la suite, d’autres influences, indiennes, arabes, européennes, viendront encore brouiller les distinctions. Le territoire Issa, à Djibouti, correspond approximativement au sud du pays. La culture somalie est celle des nomades. Et ses valeurs continuent d’exister malgré la sédentarisation progressive de la population. Les Somalis sont divisés en plusieurs tribus, liées par la même culture, les mêmes valeurs. Les Issas en font partie, tout comme les Issak et les Gadaboursi, eux aussi présents à Djibouti mais en petit nombre. La plus grande partie des Somalis vit en Somalie et dans de petites zones d’Ethiopie et du Kenya. Le territoire afar correspond au nord du pays, de la frontière érythréenne jusqu’à Dikhil. La plus grande partie des Afars 4/5e vit en territoire afar et somaliLes deux langues possèdent des racines communes. Elles n’ont été transcrites qu’à partir des années 1970. Et encore, pas de manière définitive. A l’écoute, pour le non-initié, il est difficile de faire la différence. Une caractéristique rapproche Afars et Issas tous ou presque sont polyglottes c'est plus vrai à Djibouti-Ville que dans les terres. En plus de leur propre langue, ils parlent l’arabe langue de la religion et le français langue de l’enseignement, souvent avec beaucoup d’aisance. Ici la culture a été orale depuis des siècles et des siècles. C’est par la voix, les chants, les contes et les poésies que l’on s’est transmis l’histoire de cette terre, celle des ancêtres, les traditions. Les accords oraux ont autant de valeur que les contrats écrits. Les Egyptiens, les Arabes, les Français et bien d’autres ont écrit sur l’histoire de la région dans leur propre langue. Mais les locaux, eux, la racontent. La mémoire reste donc un outil essentiel. On est très tôt habitué à entendre et à retenir. Chacun est ainsi supposé connaître par cœur le nom de ses ancêtres, sur plusieurs générations. Ce qui sans doute explique la très grande facilité dont font preuve les Djiboutiens dans l’apprentissage des langues. Cette culture d’apprentissage par l’écoute n’est pas incompatible avec l’enseignement écrit, importé timidement par les colons français, puis généralisé après l’indépendance. Nomades Issas et Afars se conforment depuis des siècles à un ensemble de règles orales dont le chef de famille est le premier garant. Toutes sont étroitement liées à la vie nomade. A ces règles orales ancestrales se superposent les lois écrites des colons et celles de la nouvelle république. Justices coutumière et moderne tentent de faire bon ménage. Mais c’est encore à la première que l’on fait appel en premier tribu avant tout Le Somali naît sur la route, sous une hutte, une yourte, ou tout simplement à la belle étoile. Il ne connaît pas son lieu de naissance qui n’est inscrit nulle part. Comme ses parents, il n’est originaire d’aucun village ni d’aucune ville. Son identité est uniquement déterminée par son lien avec sa famille, son groupe, son clan. [... ] L’individu n’existe pas, il ne compte qu’en tant qu’élément d’une tribu. » Ryszard Kapuściński, Ebène. Le monde somali est structuré par le reer, qui hiérarchise l’espace de l’individu. Et les relations entre les groupes et au sein de ceux-ci sont gérées par un système juridique traditionnel appelé xeer. Ce code oral organise la vie des Issas depuis le XVIe siècle. Ses règles sont appliquées par le guiddis, une assemblée constituée de quarante-quatre membres représentants de clan, sages, etc., qui évalue chaque délit de l’insulte au meurtre et décide de la somme à payer en bétail notamment pour réparation. Dans une famille traditionnelle, les rôles sont bien définis l’homme se charge de la sécurité du troupeau et du campement, des relations avec l’extérieur. Les femmes élèvent les enfants et s’occupent de l’approvisionnement en eau et en bois. Les enfants apprennent vite à garder les troupeaux. La vie de ces familles n’a longtemps tourné qu’autour d’un seul but la quête de l’eau. Cela implique une grande liberté de mouvement, que les frontières dessinées par l’histoire et par les Européens ont mise à mal. La loi coutumière des Danakil, l’autre nom des Afars, est constituée d’un ensemble de règles appelé fima. Les fimami, assemblées constituées de personnes regroupées par tranches d’âge où l’on apprend la discipline de groupe, la solidarité, fixent des lois qui permettent la cohésion d’une tribu, d’un clan. L’individu doit les suivre tout au long de sa vie. Ces règles orales précisent ainsi le rôle de chacun, défini selon son sexe et son âge. La répartition des tâches, s’appliquant aux nomades, est assez proche de celle qui est évoquée pour les et réfugiésOn trouve également à Djibouti d’autres ethnies, fortement minoritaires. On citera par exemple les Midgan, aujourd’hui associés aux forgerons qui, à Tadjourah par exemple, fabriquent les fameux poignards des nomades. Les Yéménites sont assez nombreux depuis les premiers siècles de notre ère. Ainsi, à Djibouti-Ville, de nombreux commerçants et la plupart des pêcheurs sont d’origine yéménite. De grandes familles de commerçants yéménites Coubèche, Farah, Anis sont installées ici depuis très longtemps et s’impliquent activement dans la vie locale. Djibouti est aussi une terre de commerce depuis des décennies, attirant très tôt marchands et négociants Arméniens, Indiens, Chinois, Grecs, Juifs, Pakistanais, Sénégalais.... La présence étrangère est en revanche bien faible hors de la capitale. Les conflits des années 1980 et 1990 dans les pays voisins Somalie, Erythrée, Ethiopie, Yémen, Soudan ont par ailleurs entraîné l’afflux de centaines de milliers de migrants vers Djibouti. Cette population s’est massée dans des camps frontaliers ou a rejoint les faubourgs de la capitale dans l’espoir de trouver un emploi. Les réfugiés représentent désormais un quart de la population djiboutienne. Certains se sont très bien intégrés et participent chaque jour un peu plus à la vie locale. D’autres attendent toujours de retourner dans leur pays d’ présence française à DjiboutiL’indépendance de Djibouti, en 1977, n’a pas coupé tous les liens avec la France, l’ancien pays colonisateur. Les relations demeurent fortes sur le plan culturel, économique, politique et militaire. Environ 1 500 militaires français sont en poste à Djibouti 2020, auxquels il faut ajouter leurs familles. La présence des forces françaises sur le territoire djiboutien est encadrée par le Traité de coopération en matière de défense signé le 21 décembre 2011 entre les deux pays. Il s’agit d’une présence tournante. Tous les trois ans, l’effectif est renouvelé. La surveillance du trafic maritime et la lutte anti-terroriste dans la mer Rouge, le golfe d'Aden et l'océan Indien aux côtés des forces de l'Otan constituent aujourd’hui les principales missions des Forces françaises à Djibouti FFDJ. Outre les Français et les Américains près de 4 000 militaires, sont aussi stationnés ici des Allemands, des Espagnols, des Italiens, des Japonais et des Chinois.
Guide du départ outre-mer et à l'étrangerà l'usage du militaire et de sa famille Vous êtes assuré militaire et vous allez effectuer un séjour à l'étranger avec votre famille. Avant votre départ, pensez àvous renseigner sur l'actualité de votre pays de destination en cliquant ici votre médecin d'unité ou votre médecin traitantvous rendre dans le service de consultation de médecine des voyages d'un hôpital militaire HIA ou civil Retrouvez toutes les coordonnées des HIA en cliquant ici. Délai optimal Médecin traitant Prescription 8 mois avant votre départLa première consultation Visite médicale de non contre-indication au séjour et au mode de transport Recensement des visites spécialisées conseillées - Dentiste - Ophtalmologiste - Gynécologue - Autres spécialistes Organisation du suivi des soins et de la continuité du traitement Bilans et traitements spécifiques adaptés maladie chronique…6 mois avant votre départLe temps des vaccinations Mise à jour du calendrier vaccinal et organisation du programme des vaccinations cf. la consultation de médecine du voyage des HIA, le calendrier des vaccinations et les recommandations vaccinales selon l’avis du Haut Conseil de la santé publique - voir sources ci-dessous. Selon le vaccin, précautions à prendre pour les femmes enceintes, les prématurés et les porteurs de maladies chroniques 2 mois avant votre départ Vérification de la mise à jour du carnet de vaccination Synthèse des résultats et courriers des visites spécialisées Carte de groupe sanguin à réaliser Prévoir les prescriptions des traitements au long cours Pour les médicaments transportés, laissez les dans leur boite d’origine et munissez-vous de leur prescription Il n’y a pas de test sérologique pour les touristes. En revanche, l’obtention du visa de résidence est subordonnée à la présentation d’une attestation de non séropositivité. Les autorités locales refusent la délivrance d’un visa de résidence aux personnes séropositives VIH, atteintes de la tuberculose ou de l’hépatite B. Elles se verraient aussitôt expulsées du territoire Pour un traitement au long cours avis du médecin-conseil nécessaire pour toute délivrance de médicaments supérieure à 1 mois contactez l'antenne de la CNMSS la plus proche.Document à télécharger Départ à l'étranger Déclaration sur l'honneur Les personnes prenant des médicaments comprenant des substances considérées comme stupéfiants type codéine… doivent impérativement se munir d’un certificat médical afin de pouvoir justifier la nécessité de la prise de ces médicaments dans le cadre du traitement d’une affection, et de la quantité de ces médicaments emportés aux Emirats Arabes Unis, lesquelles doivent être conformes à cette prescription La veille du départPour chaque membre de la famille, il est conseillé de préparer dans votre bagage à main Le carnet de vaccination Le carnet de santé La carte de groupe sanguin Les médicaments nécessaires accompagnés de la dernière prescription en dénomination commune internationale Le certificat médical prescrivant les traitements par injection Tous les documents médicaux relatifs à votre état de santé utiles à une éventuelle prise en charge en urgence Dernière mise à jour 01/2015Retour en haut de la page En partenariat avec Réalisation Stratis
Petit territoire de la Corne de l’Afrique, Djibouti est un pays clé pour les armées occidentales qui rayonnent dans toute la région. Une véritable industrie du militaire qui suscite aujourd’hui l’intérêt de nouveaux Etats comme la Russie et la Chine et dont les retombées financières sont estimées à 200 millions de dollars par an Les puissances qui comptent aujourd’hui dans le monde s’intéressent à Djibouti, petit morceau de terre de la Corne de l’Afrique, comme point d’ancrage stratégique. En effet, plusieurs pays se bousculent pour y installer des équipements militaires et des soldats, afin de lutter contre la piraterie en mer Rouge, dans l’océan Indien et contre le terrorisme. Les événements du 11 septembre 2001 aux États-Unis et la multiplication des actes de piraterie maritime sur les côtes somaliennes depuis 2006 ont renforcé le rôle stratégique de Djibouti. L’armée partout La présence française est de loin la plus ancienne. Si Paris y a réduit ses effectifs, elle dispose encore de 2 100 soldats, le contingent le plus important en Afrique. Les États-Unis y ont installé depuis 2002 une base forte de 4 000 hommes dans le camp Lemonnier. Le Pentagone se sert en outre de cette base pour piloter ses drones ciblant des personnes soupçonnées d’appartenir à Al-Qaïda dans la péninsule arabique et en Somalie. Le 5 mai 2014, les États-Unis et Djibouti ont signé un nouveau bail de dix ans pour cette base militaire américaine à raison de 40 millions d’euros par an. Le Pentagone prévoit de dépenser plus d’un milliard de dollars sur les vingt-cinq prochaines années pour agrandir le camp Lemonnier. Une manoeuvre qui génère la crainte d’une militarisation encore plus forte du pays. Sans compter les dégâts causés par les exercices militaires sur l’environnement et la santé des populations. D’ailleurs, les habitants de la capitale se sont plaints de l’écrasement de cinq drones à proximité de leurs habitats, obligeant les Américains à transférer leur flotte de drones à 13 km de l’aéroport. La lutte contre la piraterie autour de la Corne de l’Afrique a incité le Japon à la construction de la première base permanente des forces japonaises d’autodéfense à l’étranger à Djibouti. Rappelons que les neuf dixièmes des exportations japonaises passent au large de ces côtes et que plusieurs navires nippons ont subi des attaques de pirates. La base japonaise accueille 600 soldats et le Japon dépense 30 millions de dollars pour son loyer. Plusieurs autres armées espagnole, allemande et italienne sont présentes. La dernière demande d’installation proviendrait des Chinois et des Russes. Jusqu’à présent, les bases étrangères n’ont guère contribué à l’enrichissement des populations. Leurs retombées financières, estimées à 200 millions de dollars, ne profitent qu’aux proches du président, alors que la situation des populations rurales reste dramatique elles vivent une quasi-famine. Les régions du nord et du sud-ouest sont les plus touchées, avec 4 000 personnes ayant fui vers l’Éthiopie à cause de la faim et la soif. Ces puissances exercent leur magistère sur un pays fragile, un État inabouti. Blocage politique Sans le concours de la communauté internationale, Djibouti serait un État failli ». Le refus de construction d’un État national de la part du groupe minoritaire est soutenu sans réserve par les puissances étrangères, qui s’arrangent très bien du minimum d’État. Le seul attribut de l’État qui reste est la reconnaissance internationale. Djibouti vit une impasse politique depuis les élections législatives de février 2013 remportées par la coalition de l’opposition de l’Union pour le salut national USN. Les observateurs de l’Union africaine UA et de la Ligue arabe ont été les seuls à ne pas constater l’irrégularité du scrutin. Une dizaine d’exécutions extrajudiciaire ont été perpétrées selon le FIDH. Trois dirigeants de l’opposition Abdourahman Bachir, Abdourahman God et Guirreh Meidal ont été condamnés à dix-huit mois de prison ferme, accusés d’incitation à un mouvement insurrectionnel. Ils ont rejoint le plus ancien prisonnier du Front pour la restauration de l’unité et la démocratie Frud, Mohamed Ahmed, dit Jabha, détenu depuis le mai 2010. Des dizaines de personnes sont encore détenues à Gabode. Le président Ismaïl Oumar Guelleh reconnaît lui-même que la situation politique est bloquée en acceptant de dialoguer avec les opposants de l’USN, même si c’est du bout de lèvres. Il reconnaît aussi qu’un conflit qui ne dit pas son nom l’oppose au mouvement d’opposition du Frud Front pour la restauration de l’unité et la démocratie et envoie plusieurs personnalités du régime dans le nord et le sud-ouest, dont le premier ministre, afin de menacer les populations de représailles en raison de leur supposé soutien au mouvement. Les opposants sur le pont Dans le pays les affrontements entre civils et forces de l’ordre se multiplient. Le 3 mai, plusieurs dizaines de policiers armés en civil ont blessé une vingtaine de manifestants. Le 9 mai, une fillette de 3 ans a été violée par un militaire protégé par son beau-frère, un ancien militaire qui a le monopole du commerce à Obock. Les habitants de cette ville ont manifesté contre cet acte et contre tous les viols commis par l’armée. Cet événement tragique rappelle l’actualité des luttes des Djiboutiennes contre l’impunité des viols des femmes afars par l’armée et pour la reconnaissance de ces viols comme crimes de guerre. Pour les opposants du Frud, les volets de réformes démocratiques et de citoyenneté, de la sécurité et de l’armée restent des exigences de premier ordre. Selon eux, rédiger un livre blanc sur les retombées politiques, économiques et financières des bases militaires française, nippone et américaine est indispensable. Car jusqu’à présent l’existence de ces bases a conforté le régime en place. PAR MOHAMED YUSSUF
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