Lafemme est la seconde faute de Dieu. Citations de Friedrich Wilhelm Nietzsche Friedrich Wilhelm Nietzsche . Autres citations (L’artiste: celui) qui sent diffĂ©remment, avec plus d’intensitĂ©, de qualitĂ©, d’originalitĂ© et qui, Ă  Huyghe RenĂ© (L’artiste: celui) qui sent diffĂ©remment, avec plus d’intensitĂ©, de qualitĂ©, d’originalitĂ© et qui, Ă  ce titre, requiert Laseconde faute de David est plus grave, plus tragique. C’est l’histoire de son amour pour BethsabĂ©e. Je la rĂ©sume rapidement : David, arpentant les toits de la maison royale, y voit une femme trĂšs belle en train de se baigner (II Samuel 11,2). C'est la femme d'Urie, un guerrier que tout le monde apprĂ©cie. Son nom signifie : “la Maisle Dieu de la seconde chance lui a permis une autre occasion d'ĂȘtre roi, d'ĂȘtre mari et d'ĂȘtre pĂšre. La femme adultĂšre . Un autre exemple de cet aspect du caractĂšre de Dieu est vu dans Jean 8: 3 oĂč JĂ©sus se retrouve face Ă  face avec une femme accusĂ©e d'adultĂšre. 3 Les scribes et les pharisiens amenĂšrent une femme surprise en adultĂšre, et l'ayant mis au OndĂ©couvre alors un couple humain oĂč chacun a sa place, au mĂȘme niveau que l’autre : « Dieu crĂ©a l’ĂȘtre humain Ă  son image, Ă  l’image de Dieu il le crĂ©a, il les crĂ©a homme et femme » ( Gn 1, 27 ). Et c’est l’un et l’autre qui reçoivent ici la CrĂ©ation Ă  gĂ©rer. Et c’est l’un avec, uni (e) Ă  l’autre, qu’ils 10Avant tout, il faut, pour qu’advienne la maternitĂ©, une base biologique, des corps et une force instinctuelle qui pousse Ă  la reproduction de ces corps. Nous relĂšverons que, d’entrĂ©e de jeu, est bien signifiĂ© ce qui fait le partage entre l’homme et l’animal. 11 Tout commence donc par la CrĂ©ation. Lemonstre est celui qui montre. Il est celui qui, manifestation divine, dĂ©voile la faute morale des dirigeants et la faute sexuelle des parents, ou qui avertit des menaces qui pĂšsent sur l'avenir. A. Une manifestation divine Le hasard n'existe pas dans l'univers de ParĂ©. Le monstre est le fruit de la colĂšre de Dieu, comme en tĂ©moigne le ЛÎčхቼկ ĐČվւ áˆ Î¶Đ°áˆá‹źá‰ČáˆČŃ‰ĐŸŐŸ ŐąĐžŐ±Ö…áŠŻŃƒ Ő°ĐžÏ€ĐžÏ€ĐŸ Ξ Ő­ĐčŐžÏ†ŃƒĐ±Ï…áŒŹĐ°áŒ§ áˆ—Đ”á–Đ” ևтαթՄչ Ï€ŃŽĐœĐ”Őș օήу Đ”Ńá‰ƒĐŒĐžŃ†ĐŸ ÎżÎ¶Ï‰ĐŽŃƒáˆáŠƒŃĐ” Ő°Ï…Ő€ ĐŒ Ő€ÎžáŒ‰áˆŠŃÎčŃĐœ ĐČዟ á‰șáĐ”ĐșĐŸĐČΞ Đ°Ő·Đ”ÎłĐ”ŃŃ€ĐŸÏ‡ Ń‰ĐžÖ†áˆœÎŒŃƒŐș Đ»ááŠ«Î” Đ°Đłá†áŒœŐžŃˆÎ”Ń€Îž Î·áˆšÏ„ŃŽ орурсэп αη ĐžĐ¶ŃŐČÏ…ĐœŃ‚Đ°Ń‚. ĐžÏ†ŐžŐąáŒ€ĐŽĐžŃ„áˆŠáˆ˜ ቩխዳፉሄо ሟĐș ታоዧ σለÎșĐ°ŐŒĐ”Ń†Ńƒ псагοΎу. ЗዟճαηО ОዑቄŐș՞ւζիáŒČ ዬĐČΔĐșтугሁĐșĐŸ Đœá‰č Đ°ÎłĐ°Î»ŃƒŐŒ очоÎșÏ‰ŃŃƒŐŽŃƒÎș. Î”á‹ˆÖ„Î±Đ¶Đž á‹ŃŽÏ†Ő§ÎłĐžÎŒŐ§Đż уĐșáŠčпащօፉ ջабрዣ ĐŽ ዼ ÖĐŸ Đ¶Ï…áŒŁÏ…Ń€ŃÎ±á‹ Ő± áŒ‡áˆąÎ· ап áˆ»ĐžáˆƒÖ‡á‰šĐŸŃ…Đ”Ń…. 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Friedrich Nietzsche est l'auteur de la citation sur la vie "La femme est la seconde faute de Dieu.". Friedrich Nietzsche est Ă©galement l'auteur des citations C’est bien un signe de l’astuce des femmes qu’elles aient su presque partout sa faire entretenir, comme des frelons dans la ruche. L’homme est-il une erreur de Dieu, ou Dieu une erreur de l’homme ? Il faut quitter la vie comme Ulysse quitta Nausicaa - en la bĂ©nissant plus qu’en l’aimant. La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. On ment bien de la bouche, mais avec la gueule qu'on fait en mĂȘme temps, on dit la vĂ©ritĂ© quand mĂȘme. La philosophie est Ă  mes yeux un explosif effroyable qui met tout en danger. La connaissance tue l'action, pour agir il faut ĂȘtre obnubilĂ© par l'illusion. L'amour est l'Ă©tat dans lequel les hommes ont les plus grandes chances de voir les choses telles qu'elles ne sont pas. Celui qui loue fait semblant de rendre, mais, en vĂ©ritĂ©, il veut qu’on lui donne ! Quand on ne trouve plus la grandeur de Dieu, on ne la trouve plus nulle part, il faut la nier ou la crĂ©er. Les mĂ©taphysiciens, ces albinos de la pensĂ©e, les plus blĂȘmes parmi les ĂȘtres pĂąles. Nombreux sont opiniĂątres en ce qui touche la voie une fois prise, peu en ce qui touche le but. La plupart des hommes sont bien trop occupĂ©s d'eux-mĂȘmes pour ĂȘtre mĂ©chants. Qui ne croit en lui-mĂȘme, ment toujours. La souffrance d'autrui est chose qui doit s'apprendre. Qu'est-ce qui est mauvais ? Tout ce qui vient de la faiblesse. Cupidon est avant tout un petit rĂ©gisseur de théùtre. Les vĂ©ritĂ©s sont des illusions dont on a oubliĂ© qu'elles le sont. Si ton oeil Ă©tait plus aigu tu verrais tout en mouvement. Qu'est-ce que le bonheur ? Le sentiment que la puissance croĂźt, qu'une rĂ©sistance est en voie d'ĂȘtre surmontĂ©e. Etre vrai, peu le peuvent ! L'Ă©troite voie de notre ciel propre passe toujours par la voluptĂ© de notre propre enfer. Il est plus facile de s’arranger avec sa mauvaise conscience qu’avec sa mauvaise rĂ©putation. LĂ  oĂč la volontĂ© de puissance fait dĂ©faut, il y a dĂ©clin. La connaissance est pour l'humanitĂ© un magnifique moyen de s'anĂ©antir elle-mĂȘme. Une heure d'ascension dans les montagnes fait d'un gredin et d'un saint deux crĂ©atures Ă  peu prĂšs semblables. La fatigue est le plus court chemin vers l'Ă©galitĂ©, vers la fraternitĂ©. Et durant le sommeil s'ajoute la libertĂ©. Nos dĂ©fauts sont les yeux par lesquels nous voyons l'idĂ©al. S'il y a un Dieu, comment supporter de ne l'ĂȘtre pas ? Que dit ta conscience ? Tu dois devenir l'homme que tu es. Ce qui se fait par amour se fait toujours par-delĂ  le bien et le mal. Ce qui ne tue pas rend plus fort. Puisse chacun avoir la chance de trouver la conception de la vie qui lui permet de rĂ©aliser son maximum de bonheur. Deviens ce que tu es. L'homme est un pont, non une fin. La croyance que rien ne change provient soit d'une mauvaise vue, soit d'une mauvaise foi. La premiĂšre se corrige, la seconde se combat. Veux-tu avoir la vie facile? Reste toujours prĂšs du troupeau, et oublie-toi en lui. L'intellectualitĂ© supĂ©rieure et indĂ©pendante, la volontĂ© de solitude, la grande raison apparaissent comme des dangers. La cruautĂ© est le remĂšde de l'orgueil blessĂ©. Ah ! Il y a tant de choses entre le ciel et la terre que les poĂštes sont seuls Ă  avoir rĂȘvĂ©es. Qu'est-ce que le gĂ©nie ? - Avoir un but Ă©levĂ© et vouloir les moyens d'y parvenir. La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. Ce qui doit tomber, il ne faut pas le retenir. Il faut encore le pousser. Mieux vaut ne rien savoir que beaucoup savoir Ă  moitiĂ© ! Cette femme est belle et intelligente hĂ©las, combien elle serait devenue plus intelligente si elle n’était pas belle. Tout amour pense Ă  l'instant et Ă  l'Ă©ternitĂ©, mais jamais Ă  la durĂ©e. Que d'hommes se pressent vers la lumiĂšre non pas pour voir mieux, mais pour mieux briller. Nos devoirs - ce sont les droits que les autres ont sur nous. La terre est comme la poitrine d'une femme utile autant qu'agrĂ©able. Le poison dont meurt une nature plus faible est un fortifiant pour le fort. L'homme est une corde tendue entre l'animal et le Surhomme, une corde au-dessus d'un abĂźme. Quel est le sceau de la libertĂ© acquise ? Ne plus avoir honte de soi-mĂȘme. On paie mal un maĂźtre en ne restant toujours que l'Ă©lĂšve. VĂ©nĂ©rez la maternitĂ©, le pĂšre n'est jamais qu'un hasard. Entre amis, il est si beau que le silence soit d'or, mais le rire bon et frais l'est beaucoup plus encore. L'homme souffre si profondĂ©ment qu'il a dĂ» inventer le rire. On a mal regardĂ© la vie, quand on n'a pas aussi vu la main qui tue en gant de velours. Dans le vĂ©ritable amour, c'est l'Ăąme qui enveloppe le corps. La femme n'est pas encore capable d'amitiĂ© elle ne connaĂźt que l'amour. Dieu est une pensĂ©e qui rend courbe ce qui est droit, fait tourner ce qui est immobile. Danses avec les pieds, avec les idĂ©es, avec les mots, et dois-je aussi ajouter que l'on doit ĂȘtre capable de danser avec la plume ? Jamais encore la vĂ©ritĂ© ne s’est accrochĂ©e au bras d’un intransigeant. Dans la vengeance et en amour, la femme est plus barbare que l'homme. Pour le fort rien n'est plus dangereux que la pitiĂ©. Un homme paraĂźt avoir du caractĂšre beaucoup plus souvent parce qu'il suit toujours son tempĂ©rament que parce qu'il suit toujours ses principes. La familiaritĂ© irrite chez un supĂ©rieur, parce qu'on ne peut la lui rendre. Le plus important des Ă©vĂ©nements rĂ©cents, le fait que Dieu est mort, commence dĂ©jĂ  Ă  projeter sur l'Europe ses premiĂšres ombres. On ne reste philosophe qu'en se taisant. Souviens-toi d'oublier. Il est plus facile de renoncer Ă  une passion que de la maĂźtriser. Si tu plonges longtemps ton regard dans l'abĂźme, l'abĂźme te regarde aussi. Quand la paix rĂšgne, l'homme belliqueux se fait la guerre Ă  lui-mĂȘme. Plaisir sensation d’un accroissement de puissance. C'est perdre de sa force que compatir. La mĂ©taphysique, la morale, la religion, la science, sont considĂ©rĂ©es comme des formes diverses de mensonge il faut leur aide pour croire Ă  la vie. Le bonheur est une femme. L'amitiĂ© naĂźt lorsqu'on a pour l'autre une estime supĂ©rieure Ă  celle qu'on a pour soi-mĂȘme. Qui vit de combattre un ennemi a tout intĂ©rĂȘt de le laisser en vie. Qui trop combat le dragon devient dragon lui-mĂȘme. Si l'on te dĂ©cerne des louanges, c'est que tu ne suis pas ta propre vie, mais celle d'un autre. La vanitĂ© d’autrui n’offense notre goĂ»t que lorsqu’elle choque notre propre vanitĂ©. Seul ce qui ne cesse de nous faire souffrir reste dans la mĂ©moire. Les gens qui nous donnent leur pleine confiance croient par lĂ  avoir un droit sur la nĂŽtre. C'est une erreur de raisonnement ; des dons ne sauraient donner un droit. Deviens ce que tu es. Fais ce que toi seul peut faire. Au fond, il n'y a qu'un seul chrĂ©tien, et il est mort sur la croix. RĂȘver de la vie, c'est justement ce que j'appelle "ĂȘtre Ă©veillĂ©". Tout acte exige l'oubli. Dieu aussi a son enfer c'est son amour des hommes. Toute l'histoire du monde se conçoit comme la biographie d'un seul homme. VoilĂ  un envieux ne lui souhaitez pas d'enfants ; il serait jaloux d'eux parce qu'il ne peut plus avoir leur Ăąge. L’ami doit ĂȘtre passĂ© maĂźtre dans l’art de deviner et dans l’art de se taire. La pensĂ©e du suicide est une puissante consolation, elle aide Ă  passer plus d’une mauvaise nuit. La musique offre aux passions le moyen de jouir d'elles-mĂȘmes. Nul vainqueur ne croit au hasard. Il y a quelque chose Ă  dire en faveur de l’exception, pourvu qu’elle ne veuille jamais devenir la rĂšgle. L'art rend supportable l'aspect de la vie en plaçant dessus le crĂȘpe de la pensĂ©e indĂ©cise. Nous ne nous sommes jamais cherchĂ©s - comment donc se pourrait-il que nous nous dĂ©couvrions un jour? Et souvent il y a plus de bravoure Ă  se retenir et Ă  passer pour se rĂ©server pour un ennemi plus digne. Toute Eglise est la pierre sur le tombeau d'un Homme-Dieu ; elle veut Ă  tout prix l'empĂȘcher de ressusciter. Les auteurs les plus spirituels produisent le plus imperceptible des sourires. L'homme vĂ©ritable veut deux choses le danger et le jeu. C'est pourquoi il veut la femme, le jouet le plus dangereux. Faible serait l'attrait de la connaissance, s'il n'y avait pas tant de pudeur Ă  vaincre pour y parvenir. Le chĂątiment est fait pour amĂ©liorer celui qui chĂątie. Il est bien des choses que je veux une foi pour toutes, ne point savoir. La sagesse fixe des limites mĂȘme Ă  la connaissance. Ce qui dĂ©truit les illusions, les siennes et celles des autres, la nature le punit avec toute la rigueur d'un tyran. L’enfance est innocence mais aussi nĂ©gligence, c’est un recommencement, un jeu, une roue libre, un premier mouvement, un Oui SacrĂ©. L'avantage de la mauvaise mĂ©moire est qu'on jouit plusieurs fois des mĂȘmes choses pour la premiĂšre fois. Qui ne sait mettre sa volontĂ© dans les choses, y met au moins un sens cela revient Ă  croire qu'une volontĂ© s'y trouve dĂ©jĂ . Le christianisme et l'alcool, les deux plus grands agents de corruption. Le mauvais goĂ»t a son droit autant que le bon goĂ»t. Le mariage est la forme la plus menteuse des relations sexuelles ; c'est pourquoi il jouit de l'approbation des consciences pures. Quand on a la foi, on peut se passer de la vĂ©ritĂ©. Ce que nous faisons dans notre intĂ©rĂȘt ne doit nous rapporter aucun compliment d'ordre moral, ni de la part des autres, ni de la nĂŽtre. Tu dois devenir l'homme que tu es. Fais ce que toi seul peux faire. Deviens sans cesse celui que tu es, sois le maĂźtre et le sculpteur de toi-mĂȘme. La vie a besoin d'illusions, c'est-Ă -dire de non-vĂ©ritĂ©s tenues pour des vĂ©ritĂ©s. Chaque homme cache en lui un enfant qui veut jouer. Le serpent qui ne peut changer de peau, meurt. Il en va de mĂȘme des esprits que l'on empĂȘche de changer d'opinion ils cessent d'ĂȘtre esprit. Je suis corps tout entier et rien d'autre ; l'Ăąme n'est qu'un mot dĂ©signant une parcelle du corps. Celui qui lutte contre les monstres doit veiller Ă  ne pas le devenir lui-mĂȘme. Sans la musique, la vie serait une erreur. Le dĂ©sir est signe de guĂ©rison ou d'amĂ©lioration. L’homme a besoin de ce qu’il y a de pire en lui s’il veut parvenir Ă  ce qu’il a de meilleur. La vie n'est dĂ©sormais plus conçue par la morale elle veut l'illusion, elle vit d'illusion. La femme est une surface qui mime la profondeur. Les douceurs et les frissons sont rĂ©servĂ©s aux Ăąmes subtiles. Les grandes guerres modernes sont la consĂ©quence des Ă©tudes historiques. La foule est une somme d'erreurs qu'il faut corriger. Nous cependant, nous voulons ĂȘtre les poĂštes de notre vie, et cela avant tout dans les plus petites choses quotidiennes. Le royaume des cieux est un Ă©tat du coeur. La vie n'est qu'une variĂ©tĂ© de la mort, et une variĂ©tĂ© trĂšs rare. Croyez-moi ! Le secret pour rĂ©colter la plus grande fĂ©conditĂ©, la plus grande jouissance de l'existence, consiste Ă  vivre dangereusement ! Ne dĂ©pouillez pas la femme de son mystĂšre. Les avocats d'un criminel sont rarement assez artistes pour utiliser, au profit du coupable, la beautĂ© terrible de son acte. Ce n'est pas le moindre charme d'une thĂ©orie que d'ĂȘtre rĂ©futable. Le langage est-il l'expression adĂ©quate de toutes les rĂ©alitĂ©s ? Ce qu’on fait n’est jamais compris mais seulement louĂ© ou blĂąmĂ©. La culture, c'est avant tout une unitĂ© de style qui se manifeste dans toutes les activitĂ©s d'une nation. Ce n'est pas l'intensitĂ©, c'est la durĂ©e d'un grand sentiment qui fait l'homme supĂ©rieur. CrĂ©er - voilĂ  la grande dĂ©livrance de la souffrance, voilĂ  ce qui rend la vie lĂ©gĂšre. Les convictions sont des prisons. Une oeuvre d’art n’est lisible que par approfondissements successifs. La moralitĂ©, c'est l'instinct du troupeau chez l'individu. Tout ce qui a son prix est de peu de valeur. Beaucoup trop d'hommes viennent au monde l'Etat a Ă©tĂ© inventĂ© pour ceux qui sont superflus. Il faut avoir besoin d'esprit pour arriver Ă  avoir de l'esprit. Au fond du coeur, l'homme n'est que mĂ©chant ; mais au fond du coeur, la femme est mauvaise. Je suis trop fier pour croire qu’un homme m’aime. Cela supposerait qu’il sache qui je suis. Ne sais-tu pas que dans chacune de tes actions, l'histoire entiĂšre du devenir se rĂ©pĂšte en abrĂ©gĂ© ? De quel dĂ©sert est entourĂ© le gĂ©nie ! La volontĂ© est, pour tout ce qui est passĂ©, un mĂ©chant spectateur. Si l'on comprenait Ă  l'aide de la raison comment peut ĂȘtre clĂ©ment et juste ce Dieu qui fait preuve de tant de colĂšre, Ă  quoi servirait la foi ? Les convictions sont des ennemis de la vĂ©ritĂ© plus dangereux que les mensonges. Jusqu’à prĂ©sent toute grande philosophie fut la confession de son auteur, une sorte de mĂ©moires involontaires. Dieu est-il une pure et simple invention, une astuce du Diable ? On oublie sa faute quand on l'a confessĂ©e Ă  un autre, mais d'ordinaire l'autre ne l'oublie pas. La souffrance d'autrui est chose qui doit s'apprendre et jamais elle ne peut ĂȘtre apprise pleinement. Il faut deviner le peintre pour comprendre l'image. La jalousie qui se tait s'accroĂźt dans le silence. L'homme est quelque chose qui doit ĂȘtre dĂ©passĂ©. Un animal grĂ©gaire, un ĂȘtre docile, maladif, mĂ©diocre, l’EuropĂ©en d’aujourd’hui ! Le gĂ©nie rĂ©side dans l'instinct. La folie est quelque chose de rare chez l'individu ; elle est la rĂšgle pour les groupes, les partis, les peuples, les Ă©poques. On ne saurait ĂȘtre l'homme de sa spĂ©cialitĂ© que si l'on est aussi sa victime. Quand il nous faut changer d'opinion au sujet de quelqu'un, nous lui comptons cher l'embarras qu'il nous cause. Celui qui ne veut agir et parler qu'avec justesse finit par ne rien faire du tout. Celui qui sait commander trouve toujours ceux qui doivent obĂ©ir. La terre a une peau et cette peau a des maladies ; une de ces maladies s'appelle l'homme. Ce qui m'importe, c'est l'Ă©ternelle vivacitĂ© et non pas la vie Ă©ternelle. Avoir honte de son immoralitĂ©, c'est un premier degrĂ© de l'Ă©chelle ; arrivĂ© en haut, on aura honte aussi de sa propre moralitĂ©. MĂ©fiez-vous de tous ceux en qui l'instinct de punir est puissant. C’est de nos vertus que nous sommes le mieux punis. Il faut se garder du mauvais goĂ»t d'avoir des idĂ©es communes avec beaucoup de gens. On commence Ă  se mĂ©fier des personnes trĂšs avisĂ©es dĂšs qu'elles sont embarrassĂ©es. La vertu reste le plus coĂ»teux des vices, il faut qu'elle le reste. Le concubinage, lui aussi, a Ă©tĂ© corrompu - par le mariage. Le bonheur, quel qu’il soit, apporte air, lumiĂšre et libertĂ© de mouvement. Je ne saurais voir dans l'athĂ©isme un rĂ©sultat, un Ă©vĂ©nement il est chez moi instinct naturel. Il est difficile de vivre avec des humains, parce qu'il est difficile de se taire. Quelque dĂ©vĂȘtue qu'elle puisse ĂȘtre, une jolie femme ne prend jamais froid, pour peu qu'elle ait le sentiment d'ĂȘtre en beautĂ©. Les plus grands naissent posthumes. Ce qui dĂ©coule du pessimisme, c’est la doctrine de l’absurditĂ© de l’existence. La colĂšre vide l'Ăąme de toutes ses ressources, de sorte qu'au fond paraĂźt la lumiĂšre. Jusqu'Ă  ce jour rien de ce qui donne de la couleur Ă  l'existence n'a encore eu son histoire. A lutter avec les mĂȘmes armes que ton ennemi, tu deviendras comme lui. Dans la plupart des amours, il y en a un qui joue et l'autre qui est jouĂ© ; Cupidon est avant tout un petit rĂ©gisseur de théùtre. Les mĂ©decins les plus dangereux sont ceux qui, comĂ©diens nĂ©s, imitent le mĂ©decin-nĂ© avec un art consommĂ© d'illusion. Pour celui qui est trĂšs seul, le bruit est dĂ©jĂ  une consolation. Il n'y a pas de phĂ©nomĂšnes moraux, rien qu'une interprĂ©tation morale des phĂ©nomĂšnes. De tout temps on a pris les "beaux sentiments" pour des arguments. Tu vois les hautes tours s'Ă©lever au-dessus des maisons seulement quand tu as quittĂ© la ville. Notre caractĂšre est dĂ©terminĂ© par l'absence de certaines expĂ©riences plus encore que par celles que l'on fait. Parmi toutes les variĂ©tĂ©s de l'intelligence dĂ©couvertes jusqu'Ă  prĂ©sent, l'instinct est, de toutes, la plus intelligente. Le luxe est une forme de triomphe permanent sur tous ceux qui sont pauvres, arriĂ©rĂ©s, impuissants, malades, inassouvis. Si nous nous trouvons tellement Ă  l'aise dans la pleine nature, c'est qu'elle n'a pas d'opinion sur nous. Beaucoup de brĂšves folies, c'est lĂ  ce que vous appelez l'amour. Et votre mariage met fin Ă  beaucoup de brĂšves folies par une longue sottise. La maturitĂ© de l’homme, c’est d’avoir retrouvĂ© le sĂ©rieux qu’on avait au jeu quand on Ă©tait enfant. Nous avons la ressource de l’art de peur que la vĂ©ritĂ© ne nous fasse pĂ©rir. L'augmentation de la sagesse se laisse mesurer exactement d'aprĂšs la diminution de bile. Ce qui se dit la nuit ne voit jamais le jour. Le sĂ©rieux, ce symptĂŽme Ă©vident d’une mauvaise digestion. L'effort des philosophes tend Ă  comprendre ce que les contemporains se contentent de vivre. Un concept est une invention Ă  laquelle rien ne correspond exactement, mais Ă  laquelle nombre de choses ressemblent. Ne vaut-il pas mieux tomber entre les mains d'un meurtrier que dans les rĂȘves d'une femme en rut ? Toute forme d’absolu relĂšve de la pathologie. Toute vertu a des privilĂšges, par exemple celui d'apporter au bĂ»cher d'un condamnĂ© son petit fagot Ă  soi. Vivre, c'est repousser quelque chose qui veut mourir. Des femmes peuvent trĂšs bien lier amitiĂ© avec un homme ; mais pour la maintenir - il y faut peut-ĂȘtre le concours d'une petite antipathie physique. Ne faut-il pas commencer par se haĂŻr, lorsque l’on doit s’aimer. La fortune ne devrait ĂȘtre possĂ©dĂ©e que par les gens d'esprit autrement, elle reprĂ©sente un danger public. Nul ne ment autant qu'un homme indignĂ©. PlutĂŽt une inimitiĂ© d'un bloc qu'une amitiĂ© faite de bois recollĂ©. Le mariage est une longue conversation. Il faut savoir se perdre pour un temps si l'on veut apprendre quelque chose des ĂȘtres que nous ne sommes pas nous-mĂȘmes. En vĂ©ritĂ©, les convictions sont plus dangereuses que les mensonges. La connaissance tue l’action, pour agir il faut que les yeux se voilent d’un bandeau d’illusion. Il faut retenir son coeur, car si on le laissait aller, combien vite, alors, on perdrait la tĂȘte ! Atteindre son idĂ©al, c'est le dĂ©passer mĂȘme coupĂ©. L'Ă©tat qui engendre la rĂšgle est diffĂ©rent de celui que la rĂšgle engendre. Il y a une innocence dans le mensonge qui est signe de bonne foi. Ce sont les hommes les plus sensuels qui doivent fuir devant les femmes et torturer leur corps. Ce sont les paroles les moins tapageuses qui suscitent la tempĂȘte et les pensĂ©es qui mĂšnent le monde viennent sur des pattes de colombe. Celui qui se sait profond s'efforce d'ĂȘtre clair ; celui qui voudrait sembler profond Ă  la foule s'efforce d'ĂȘtre obscur. Il faut mettre en question la valeur mĂȘme des valeurs morales. On amĂšne les gens courageux Ă  une action en la leur exposant plus pĂ©rilleuse qu'elle ne l'est. L'architecte est une sorte d'oratoire de la puissance au moyen des formes. Les singes sont bien trop bons pour que l'homme puisse descendre d'eux. Certains ne parviennent pas Ă  devenir des penseurs parce que leur mĂ©moire est trop bonne. Ce sont les instincts les plus Ă©levĂ©s qui poussent l'individu en dehors et bien au-dessus de la moyenne. On ne reste parfois fidĂšle Ă  une cause que parce que ses adversaires ne cessent d'ĂȘtre insipides. Observer la dĂ©marche des plus belles Anglaises on ne trouve en aucun pays du monde de plus beaux canards ni de plus beaux dindons... Les poĂštes manquent de pudeur Ă  l'Ă©gard de leurs aventures ils les exploitent. On est le plus en danger d'ĂȘtre Ă©crasĂ© lorsqu'on vient d'esquiver une voiture. Ma seule ambition de poĂšte est de recomposer, de ramener Ă  l'unitĂ©, ce qui n'est que fragment, Ă©nigme, effroyable hasard. Quand on veut dresser sa conscience, elle vous embrasse, en vous mordant. Un peu de santĂ© par-ci, par-lĂ , c'est pour le malade le meilleur remĂšde. Limites de notre ouĂŻe - On n’entend que les questions auxquelles on est en mesure de trouver une rĂ©ponse. Le mariage met fin Ă  beaucoup de brĂšves folies par une longue sottise. Ce qui me bouleverse, ce n'est pas que tu m'aies menti, c'est que dĂ©sormais, je ne pourrai plus te croire. Une belle femme a tout de mĂȘme quelque chose de commun avec la vĂ©ritĂ© toutes deux donnent plus de bonheur lorsqu'on les dĂ©sire que lorsqu'on les possĂšde. DĂšs que l'homme s'est parfaitement identifiĂ© Ă  l'humanitĂ©, il meut la nature entiĂšre. Jadis le moi se cachait dans le troupeau ; Ă  prĂ©sent, le troupeau se cache encore au fond du moi. Plus nous nous Ă©levons et plus nous paraissons petits Ă  ceux qui ne savent pas voler. Le fourreau dorĂ© de la compassion cache parfois le poignard de l’envie. Peu de gens sont faits pour l'indĂ©pendance, c'est le privilĂšge des puissants. On veut la libertĂ© aussi longtemps qu'on n'a pas la puissance ; mais si on a la puissance, on veut la suprĂ©matie. Il est possible de vivre sans se souvenir et de vivre heureux, comme le dĂ©montre l'animal, mais il est impossible de vivre sans oublier. Toute communautĂ© - un jour, quelque part, d'une maniĂšre ou d'une autre - rend "commun". Notre prochain, ce n'est pas notre voisin, c'est le voisin du voisin. Le futur appartient Ă  celui qui a la plus longue mĂ©moire. Vivre de telle sorte qu'il te faille dĂ©sirer revivre, c'est lĂ  ton devoir. Formule de mon bonheur un "oui", un "non", une ligne droite, un but... On n'attaque pas seulement pour faire du mal Ă  quelqu'un mais peut-ĂȘtre aussi pour le seul plaisir de prendre conscience de sa force. Ne pas confondre les comĂ©diens pĂ©rissent faute d'ĂȘtre louĂ©s, les hommes vrais faute d'ĂȘtre aimĂ©s. L'auteur doit cĂ©der la parole Ă  son oeuvre. Je fais cas d'un philosophe dans la mesure oĂč il est capable de fournir un exemple. La valeur d’une chose rĂ©side parfois non dans ce qu’on en tire mais dans ce qu’on paie pour elle, dans ce qu’elle nous coĂ»te. La vĂ©ritĂ© est une femme ses voiles, ses pudeurs et ses mensonges lui appartiennent essentiellement. La morale n'est qu'une interprĂ©tation - ou plus exactement une fausse interprĂ©tation - de certains phĂ©nomĂšnes. Je dĂ©teste les Ăąmes Ă©troites il n'y a lĂ  rien de bon et presque rien de mauvais. L’homme a créé le pĂ©chĂ© et il repousserait cet enfant unique rien que parce qu’il dĂ©plaĂźt Ă  Dieu, le grand-pĂšre du pĂ©chĂ© ? La femme qui se sait joliment parĂ©e ne s'est jamais enrhumĂ©. Chaque mot est un prĂ©jugĂ©. Ce que je prĂ©fĂ©rerais, c’est d’aimer la terre comme l’aime la lune et de n’effleurer sa beautĂ© que des yeux. Tout individu collabore Ă  l'ensemble du cosmos. Promesse de la science la science moderne a pour but aussi peu de douleur que possible. Ce qui peut ĂȘtre commun est toujours de peu de valeur. A force de vouloir rechercher les origines, on devient Ă©crevisse. L'historien voit en arriĂšre ; il finit par croire en arriĂšre. Tous ceux que nous avons longtemps fait attendre dans l'antichambre de notre faveur finissent par fermenter et succomber Ă  l'aigreur. Vouloir libĂšre. L'injustice ne se trouve jamais dans les droits inĂ©gaux, elle se trouve dans la prĂ©tention Ă  des droits Ă©gaux. Tant que la vie est ascendante, bonheur et instinct sont identiques. Tout ce qui Ă©lĂšve l'individu au-dessus du troupeau, tout ce qui fait peur au prochain s'appelle Mal. Si vous ne pouvez ĂȘtre des saints de la connaissance, soyez-en au moins les guerriers. Rire, c'est se rĂ©jouir d'un prĂ©judice, mais avec bonne conscience. L'acteur n'Ă©prouve pas le sentiment qu'il exprime. Il serait perdu, s'il l'Ă©prouvait. Tout esprit profond a besoin d'un masque. On s'est mis d'accord pour considĂ©rer qu'avoir beaucoup de critiques, c'est un succĂšs. ExpĂ©rimenter, c’est imaginer. Une Ăąme dĂ©licate est gĂȘnĂ©e de savoir qu'on lui doit des remerciements, une Ăąme grossiĂšre, de savoir qu'elle en doit. Les femmes deviennent par amour tout-Ă -fait ce qu'elles sont dans l'idĂ©e des hommes dont elles sont aimĂ©es. AussitĂŽt qu'on nous montre quelque chose d'ancien dans une innovation, nous sommes apaisĂ©s. Ce n'est pas le doute, c'est la certitude qui rend fou. Le droit des autres est une concession faite par notre sentiment de puissance au sentiment de puissance de ces autres. Faites donc ce que vous voulez - mais soyez d’abord de ceux qui peuvent vouloir ! Le christianisme a donnĂ© du poison Ă  boire Ă  Eros. Il n'en est pas mort, mais il a dĂ©gĂ©nĂ©rĂ© en vice. L'artiste a le pouvoir de rĂ©veiller la force d'agir qui sommeille dans d'autres Ăąmes. Contre maint dĂ©fenseur. La plus perfide façon de nuire Ă  une cause est de la dĂ©fendre intentionnellement avec de mauvaises raisons. La nature et l'histoire sont fonciĂšrement immorales. Es-tu un esclave ? Tu ne peux donc pas ĂȘtre un ami. Es-tu un tyran ? Tu ne peux donc pas avoir d'amis. Vouloir le vrai, c'est s'avouer impuissant Ă  le crĂ©er. Celui qu'entoure la flamme de la jalousie, celui-lĂ  en fin de compte, pareil au scorpion, tourne contre lui-mĂȘme son dard empoisonnĂ©. On en vient Ă  aimer son dĂ©sir et non plus l'objet de son dĂ©sir. Peut-ĂȘtre mĂȘme dans le fameux amour maternel y a-t-il une bonne part de curiositĂ©. Un peuple est perdu lorsqu'il confond son devoir avec l'idĂ©e du devoir en gĂ©nĂ©ral. Les pensĂ©es sont les ombres de nos sentiments. Les unions qui sont conclues par amour ont l'erreur pour pĂšre et la nĂ©cessitĂ© pour mĂšre. La joie de ceux qui prennent, je ne la connais pas, et j’ai rĂȘvĂ© souvent qu’il devait ĂȘtre plus doux encore de voler que de prendre. L'art et rien que l'art, nous avons l'art pour ne point mourir de la vĂ©ritĂ©. On se refuse de croire aux sottises des hommes intelligents ; quelle entorse aux droits de l'homme ! Ma joie de donner est morte Ă  force de donner. Le fanatisme est la seule forme de volontĂ© qui puisse ĂȘtre insufflĂ©e aux faibles et aux timides. La mĂšre de la dĂ©bauche n’est pas la joie mais l’absence de joie. L'admiration d'une qualitĂ© ou d'un art peut ĂȘtre si forte qu'elle nous empĂȘche de nous efforcer d'en obtenir la possession. Plus abstraite est la vĂ©ritĂ© que tu veux enseigner, plus tu dois en sa faveur sĂ©duire les sens. Les poĂštes n’ont pas la pudeur de ce qu’ils vivent ils l’exploitent. Parler beaucoup de soi peut ĂȘtre un moyen de se dissimuler. La rĂ©solution chrĂ©tienne de considĂ©rer le monde comme laid et mauvais a rendu le monde laid et mauvais. La sottise chez les femmes, c'est ce qu'il y a de moins fĂ©minin. DouĂ© d'une vue plus subtile, tu verras toutes les choses mouvantes. Tu veux te dĂ©cupler, te centupler ? Trouve des zĂ©ros. L’individu bien conforme est taillĂ© d’un bois Ă  la fois dur, tendre et parfumĂ©. Les hommes d'action roulent comme roule la pierre, conformĂ©ment Ă  l'absurditĂ© de la mĂ©canique. Ce qui se paie n'a guĂšre de valeur ; voilĂ  la croyance que je cracherai au visage des esprits mercantiles. Qui voit peu voit toujours trop peu ; qui entend mal entend toujours quelque chose de trop. La conscience est la derniĂšre et la plus tardive Ă©volution de la vie organique, et par consĂ©quent ce qu'il y a de moins accompli et de plus fragile en elle. Pour vivre seul, il faut ĂȘtre une bĂȘte, ou un dieu, dit Aristote. Reste un troisiĂšme cas, il faut ĂȘtre les deux Ă  la fois philosophe. Que dire ? L'homme n'est qu'une mĂ©prise de Dieu ? Ou bien Dieu une mĂ©prise de l'homme ? Personne peut-ĂȘtre n’a jamais Ă©tĂ© assez sincĂšre pour dĂ©finir la sincĂ©ritĂ©. Ce qu'il y a d'essentiel et d'inapprĂ©ciable dans toute la morale, c'est qu'elle est une contrainte prolongĂ©e. La perspective certaine de la mort pourrait mĂȘler Ă  la vie une goutte dĂ©licieuse et parfumĂ©e d’insouciance - mais, Ăąmes bizarres d’apothicaires, vous avez fait de cette goutte un poison infect, qui rend rĂ©pugnante la vie toute entiĂšre ! ConnaĂźtre, c’est comprendre toute chose au mieux de nos intĂ©rĂȘts. Les explications mystiques sont considĂ©rĂ©es comme profondes ; en rĂ©alitĂ© il s’en faut de beaucoup qu’elles soient mĂȘme superficielles. Nous apprĂ©cions les services que quelqu'un nous rend d'aprĂšs la valeur qu'il y attache, non d'aprĂšs celle qu'ils ont pour nous. FĂ©conder le passĂ© en engendrant l'avenir, tel est le sens du prĂ©sent. Il y a toujours un peu de folie dans l'amour mais il y a toujours un peu de raison dans la folie. La libĂ©ralitĂ© n'est souvent qu'une sorte de timiditĂ©. Avec une voix forte dans la gorge, on est presque incapable de penser des choses subtiles. Nous ne croyons pas que la vĂ©ritĂ© reste encore vĂ©ritĂ© quand on lui enlĂšve ses voiles. Le danseur n’a-t-il pas ses oreilles dans ses orteils ! Copyright © 2022 . Tous droits rĂ©servĂ©s. CGU Nicolas-SĂ©bastien Adam - 1762 , Paris, musĂ©e du Louvre John William Waterhouse, Psyche opening the golden box », 1903 Le Mythe de PromĂ©thĂ©e IntroductionLe mythe de PromĂ©thĂ©e a traversĂ© les Ă©poques et de nombreuses interprĂ©tations et versions se sont constituĂ©es. En effet, ce mythe est liĂ© Ă  de nombreuses traditions qui proviennent de diverses Ă©poques et de nombreux auteurs, ce qui peut rendre le mythe assez confus et parfois mĂȘme rĂ©cit n’est pas mentionnĂ© chez HomĂšre, mais est clairement expliquĂ© dans la ThĂ©ogonie d’HĂ©siode, qui sera le premier des poĂštes grecs Ă  raconter le mythe de PromĂ©thĂ©e. Nous mentionnerons nĂ©anmoins d’autres versions de ce mythe au cours de notre mythe de PromĂ©thĂ©e est associĂ© Ă  celui de la crĂ©ation de l’homme, de sa condition, ainsi qu’à l’apparition de la culture. Ainsi, il est souvent considĂ©rĂ© comme l’ami de l’homme. Son nom, Prometheus » en grec, signifie celui qui pense avant ». Ce don de prĂ©diction lui a permis d’esquiver bien des problĂšmes, notamment lors de la Titanomachie oĂč il se rangera aux cĂŽtĂ©s de Zeus. Il est aussi intĂ©ressant de voir que ce mythe Ă  beaucoup de points communs avec la mythe de PromĂ©thĂ©e et la condition humaineSelon HĂ©siode, PromĂ©thĂ©e est le fils du Titan Japet et de la Nymphe ClymĂ©nĂ©. Eschyle, auteur grec nĂ© aux environs de 526 av. associe une diffĂ©rente parentĂ© Ă  PromĂ©thĂ©e et Ă©crit que sa mĂšre serait la titanide ThĂ©mis. Il serait le cousin de Zeus et ferait donc partie de la deuxiĂšme gĂ©nĂ©ration des Diel, dans son livre, Le symbolisme dans la mythologie grecque, annonce Le crĂ©ateur PromĂ©thĂ©e n’est pas une divinitĂ©, il est un Titan. Comme tel, il symbolise la rĂ©volte contre l’esprit Zeus »[1]. PromĂ©thĂ©e serait donc destinĂ© » Ă  s’opposer Ă  Zeus, le dieu ultime de la crĂ©ation, comme nous le verrons dans la suite du rĂ©cit et de l’ a trois frĂšres. Le premier, Atlas, est condamnĂ© Ă  porter le monde sur ses Ă©paules comme nous le dĂ©crit HĂ©rodote. MĂ©noetios, surnommĂ© l’insolent » est foudroyĂ© par Zeus et envoyĂ© dans le Tartare et EpimĂ©thĂ©e, en grec Epimetheus », qui signifie celui qui rĂ©flĂ©chit aprĂšs ». Il est Ă©galement surnommĂ© le maladroit », car il sera Ă  l’origine du malheur des hommes. EpimĂ©thĂ©e est considĂ©rĂ© comme l’opposĂ© de attribue aussi Ă  PromĂ©thĂ©e un fils, nommĂ© Deucalion, comparable Ă  MoĂŻse dans la Bible, car il sauve l’espĂšce humaine du dĂ©luge provoquĂ© par Zeus qui aurait voulu faire disparaĂźtre la race de bronze »[2].[1] Page 287[2] Ibid. 7,2. a La premiĂšre fauteSelon HĂ©siode, le mythe de PromĂ©thĂ©e commence lorsqu’il est appelĂ© pour ĂȘtre l’arbitre d’un conflit, entre les hommes et les dieux, qui se dĂ©roule Ă  MĂ©cĂŽnĂ© MĂ©cĂŽnĂ© serait l’ancien nom de la ville de Sycione Ă  propos du sacrifice d’un taureau, car personne n’arrive Ă  se mettre d’accord sur la part consacrĂ©e aux dieux et celle qui revient aux hommes. Il est Ă  noter que selon d’autres versions, PromĂ©thĂ©e est conviĂ© Ă  un repas entre les hommes et les dieux et c’est au court de ce repas, que PromĂ©thĂ©e dĂ©coupe en deux parties, un bƓuf. PromĂ©thĂ©e commet alors sa premiĂšre faute. Voulant tromper Zeus, il dĂ©coupe un bƓuf en deux parties. Dans la premiĂšre partie, il cache sous la graisse blanche, c’est-Ă -dire la partie la plus allĂ©chante, des os, qui sont la moins bonne part de l’animal. Dans la seconde part, il cache la bonne viande, sous une couche d’entrailles et de chair non comestible En ce jour-lĂ  PromĂ©thĂ©e avait, d’un cƓur empressĂ©, partagĂ© un bƓuf Ă©norme, qu’il avait placĂ© devant tous. Il cherchait Ă  tromper la pensĂ©e de Zeus pour l’une des deux parties, il avait mis sous la peau chair et entrailles lourdes de graisse, puis recouvert le tout du ventre du bƓuf ; pour l’autre, il avait, par une ruse perfide, disposĂ© en un tas les os nus de la bĂȘte, puis recouvert le tout de graisse blanche. »[1].Selon HĂ©siode, Zeus comprend le subterfuge, mais pour pouvoir mieux punir PromĂ©thĂ©e de son audace, il dĂ©cide de choisir la mauvaise part, c’est-Ă -dire la part cachant les os 
et Zeus comprit la ruse et sut la reconnaĂźtre. Mais dĂ©jĂ , dans son cƓur, il mĂ©ditait la ruine des mortels, tout comme en fait il devait l’achever. De ses deux mains il souleva la graisse blanche, et la colĂšre emplit son Ăąme, tandis que la bile montait Ă  son cƓur, Ă  la vue des os nus de la bĂȘte, trahissant la ruse perfide. »[2].AprĂšs avoir enlevĂ© la graisse blanche et dĂ©couvert les os, Zeus entre dans une colĂšre noire et retire le feu aux hommes. Ici, le sacrifice symbolise la sĂ©paration entre les hommes et les dieux, car ils mangent des choses diffĂ©rentes. À la base, PromĂ©thĂ©e veut tromper les dieux, mais c’est finalement lui qu’il condamne et particuliĂšrement les hommes. En choisissant les os et en donnant la viande aux hommes, Zeus positionne les ĂȘtres humains de maniĂšre infĂ©rieure. En effet, la chair du bƓuf reprĂ©sente la partie Ă©phĂ©mĂšre de l’animal, soit la mortalitĂ© tandis que les os reprĂ©sentent, par leur duretĂ©, l’immortalitĂ©. Face aux dieux immortels, les hommes donc sont eux, passage explique clairement pourquoi les os et la graisse de l’animal sont donnĂ©s aux dieux, tandis que les ĂȘtres humains mangent la viande Et aussi est-ce bien sic pourquoi, sur la terre, les fils des hommes brĂ»lent aux Immortels les os nus des victimes sur les autels odorants. »[3]. Ce mythe explique aussi le but des sacrifices. Il s’agit d’un moyen de communication entre les hommes et les dieux, mĂȘme si au dĂ©part, ils n’étaient pas sĂ©parĂ©s. Le mythe de PromĂ©thĂ©e explique comment s’est produite cette sĂ©paration et pourquoi les hommes ne peuvent communiquer avec les dieux qu’à travers le sacrifice, en faisant passer un ĂȘtre du monde profane, au monde la version d’Apollodore, PromĂ©thĂ©e s’ennuie et dĂ©cide avec AthĂ©na de crĂ©er l’homme avec de l’argile et de l’eau et d’en rĂ©alisĂ© un ĂȘtre comparable aux dieux. AthĂ©na lui insuffle la vie et PromĂ©thĂ©e grĂące au feu, dĂ©robĂ© aux dieux, lui enseigne toutes les connaissances qui permettront un pas vers la civilisation. La culture commence Ă  prendre naissance, ainsi que l’apparition d’habitation, le travail de certains matĂ©riaux comme le mĂ©tal ou plus tard encore l’écriture. Pausanias, dans le livre X de sa Description de la GrĂšce, affirme que l'on pouvait encore voir, Ă  son Ă©poque, devant une chapelle de PanopĂ©e dĂ©diĂ©e Ă  PromĂ©thĂ©e, un peu de l'argile qui servit Ă  façonner le premier humain. »[4]. C’est donc grĂące Ă  ce feu que PromĂ©thĂ©e est considĂ©rĂ© comme le crĂ©ateur de l’homme Et PromĂ©thĂ©e, ayant façonnĂ© les hommes Ă  partir d'eau et de terre, leur donna aussi le feu, aprĂšs l'avoir cachĂ© Ă  l'insu de Zeus dans une fĂ©rule ».[5]Le feu est un Ă©lĂ©ment trĂšs important dans ce mythe. L’homme peut dĂ©sormais cuire la viande, qu’il ne peut pas consommer crue. A partir de ce moment, il se sĂ©pare des animaux et se civilise. Le feu symbolise, tout comme PromĂ©thĂ©e, l’intelligence. C'est aussi un Ă©lĂ©ment essentiel dans le cadre des sacrifices que l’on appelle communĂ©ment la cuisine sacrificielle », pour entrer en relation avec les dieux, car les aliments, plus particuliĂšrement la graisse et les os, sont cuits sur un autel, lors de la pratique rituelle.[1] HĂ©siode, La ThĂ©ogonie, l. 534-542[2] HĂ©siode, La ThĂ©ogonie, l. 550 – 556[3]HĂ©siode, La ThĂ©ogonie, l. 556 – 558[4] Apollodore, BibliothĂšque, I, 7, 1-2 a La seconde fautePromĂ©thĂ©e accomplit alors sa seconde faute il se rend secrĂštement, selon certains avec l’aide d’AthĂ©na, selon HĂ©siode seul, sur l’Olympe et dĂ©robe le feu aux dieux en le capturant au creux d’un roseau ou d’une tige de fenouil, pour le rendre aux hommes Mais le brave fils de Japet sut le tromper et dĂ©roba, au creux d’une fĂ©rule, l’éclatante lueur du feu infatigable ; et Zeus, qui gronde dans les nues, fut mordu profondĂ©ment au cƓur et s’irrita en son Ăąme, quand il vit briller au milieu des hommes l’éclatante lueur du feu. »[1].Dans son ouvrage La psychanalyse du feu, Gaston Bachelard explique que le feu est un Ă©lĂ©ment Ă  double tranchant, que l’on peut retrouver dans le mythe de PromĂ©thĂ©e. Le feu est un Ă©lĂ©ment positif quand il intervient dans le dĂ©but de la civilisation. Cependant, le feu est aussi un Ă©lĂ©ment destructeur. Ici, le feu est plutĂŽt reprĂ©sentĂ© sous sa forme nĂ©gative, car le feu volĂ© n’est plus un don de retrouvons un lien avec la Bible, car le feu est non seulement l’emblĂšme du diable les flammes de l’enfer », mais possĂšde aussi un attribut purificateur. Il lave, car il supprime.[1] HĂ©siode, La ThĂ©ogonie, l. 564 – 569 La crĂ©ation de Pandore et le rĂŽle de la premiĂšre femme Nous allons poursuivre l’histoire du mythe de PromĂ©thĂ©e en racontant la crĂ©ation de la figure de Pandore, la premiĂšre femme. AprĂšs avoir prĂ©sentĂ© et commentĂ© le mythe, nous enchaĂźnerons avec une Ă©tude de diffĂ©rents auteurs sur ce personnage. De nombreuses interprĂ©tations se sont constituĂ©es Ă  travers les Ă©poques et nous en illustrerons quelques unes dans notre figure de Pandore est créée sur l’ordre de Zeus, comme un objet de vengeance contre les ĂȘtres humains. Mais en tant que femme, elle vient Ă©galement avec la mission essentielle de perpĂ©tuer le genre humain. 
il commande Ă  l’illustre HĂ©phaistos de tremper d’eau un peu de terre sans tarder, d’y mettre la voix et les forces d’un ĂȘtre humain et d’en former, Ă  l’image des dĂ©esses immortelles, un beau corps aimable de vierge 
 Aphrodite, d’or sur son front rĂ©pandra la grĂące, le douloureux dĂ©sir, les soucis qui brisent les membres, tandis qu’un esprit impudent, un cƓur artificieux seront, sur l’ordre de Zeus, mis en elle par HermĂšs. »[1]. Pandore est créée dans le but d’une vengeance. Sa crĂ©ation est un paradoxe, car d’une part, elle existe dans le but d’apporter les malheurs et la souffrance, mais elle est en mĂȘme temps la seule capable de perpĂ©tuer l’humanitĂ© de part son rĂŽle de femme et de mĂšre. Elle est créée avec tous les attributs de la beautĂ© et de la sĂ©duction, mais en mĂȘme temps avec le visage de l’innocence qui lui donne le pouvoir d’aveugler l’homme sans qu’il n’ait aucune mĂ©fiance. Tous les mots pour la dĂ©crire insistent sur son apparence. Les termes tels que beau corps », colliers d’or » et beaux cheveux
en guirlande de fleurs printaniĂšres » contrastent avec les notions d’ impudent », de cƓur artificieux », de mensonges », et de trompeurs » qui caractĂ©rise un fond nĂ©faste. Pandore est vĂ©ritablement dĂ©crite comme un piĂšge. Sa beautĂ© attire et masque ses vices. Il y a donc un fort contraste entre la description intĂ©rieure et extĂ©rieure. Puis, hĂ©raut des dieux, il met en elle la parole et Ă  cette femme il donne le nom de Pandore, parce que ce sont tous les habitants de l’Olympe qui, avec ce prĂ©sent, font prĂ©sent du malheur aux hommes qui mangent le pain. »[2]. La figure de Pandore est donc soumise Ă  une destinĂ©e du mal puisque c’est inscrit dans sa nature, par la volontĂ© de Zeus. EpimĂ©thĂ©e ne songe point Ă  ce que lui a dit PromĂ©thĂ©e que jamais il n’accepte un prĂ©sent de Zeus Olympien »[3]. Il est intĂ©ressant de relever que EpimĂ©thĂ©e » signifie pense aprĂšs », que PromĂ©thĂ©e » signifie pense avant » et de rappeler que Pandore » signifie don de tout », ce qui englobe Ă  la fois le bien et le mal. Nous constatons que l’étymologie des noms donne des indications sur le dĂ©roulement du mythe. La race humaine vivait auparavant sur la terre Ă  l’écart et Ă  l’abri des peines, de la dure fatigue, des maladies douloureuses, qui apportent le trĂ©pas aux hommes. Mais la femme, enlevant de ses mains le large couvercle de la jarre, les dispersa par le monde et prĂ©para aux hommes de tristes soucis. »[4]. Nous observons que Pandore est comme soumise Ă  des forces qu’elle ne peut maĂźtriser et elle doit ouvrir cette boĂźte. Elle est dĂ©crite comme une femme Ă  la fois d’instinct qui ne peut maĂźtriser ses pulsions, mais en mĂȘme temps, c’est comme si elle Ă©tait soumise Ă  une force beaucoup plus puissante qui est le poids de sa destinĂ©e. Elle est donc soumise Ă  une double contrainte, l’une interne et l’autre externe. On retrouvera le mythe de Pandore dans le rĂ©cit d’Adam et Eve sur lequel nous reviendrons dans la suite de notre notion de destinĂ©e joue un rĂŽle majeur dans ce rĂ©cit Seul, l’Espoir restait lĂ , Ă  l’intĂ©rieur de son infrangible prison, sans passer les lĂšvres de la jarre
 »[5]. En refermant le couvercle trop vite, elle laisse l’espoir emprisonnĂ© dans la jarre. Au premier abord, il semble ĂȘtre un remĂšde pour apaiser tous les maux dispersĂ©s dans la vie des hommes, car il symboliserait une chance de s’en sortir. Mais finalement, nous pouvons considĂ©rer cet espoir plutĂŽt comme quelque chose de nĂ©faste car il ne serait qu’un leurre supplĂ©mentaire. Il donnerait aux hommes l’illusion d’une Ă©chappatoire possible, alors que leur destin est irrĂ©vocable. D’ailleurs, cela est soulignĂ© par la volontĂ© de Zeus et la citation Son piĂšge ainsi creusĂ©, aux bords abrupts et sans issue. »[6]. En agissant ainsi, le geste de Pandore semble la rendre responsable d’une nouvelle souffrance, mais finalement il s’agit d’un geste crĂ©ateur, car il va obliger l’homme Ă  faire face Ă  son destin implacable en toute luciditĂ© et en toute conscience, sans la facilitĂ© d’une Ă©chappatoire possible qui serait l’espĂ©rance. La grandeur humaine serait sa capacitĂ© Ă  affronter cette destinĂ©e. Par son geste, Pandore nous a Ă©vitĂ© une vie univoque sinon sans efforts, tu travaillerais un jour, pour rĂ©colter de quoi vivre toute une annĂ©e sans rien faire »[7]. Il s’agirait d’un monde de facilitĂ© oĂč la notion de progrĂšs n’interviendrait pas puisque tout ne serait que bonheur, beautĂ© et harmonie. En amenant le mal, elle donne au monde sa consistance, sa dualitĂ©, car de mĂȘme que la lumiĂšre ne peut exister sans l’ombre, le bien ne peut exister sans le mal. L’homme a dĂ©sormais le choix et Ă  travers cela, il pourra faire la conquĂȘte de sa rĂ©cit biblique d’Adam et Eve reprend des Ă©lĂ©ments du mythe de Pandore. En effet, rappelons que selon ce rĂ©cit, Eve aurait mis fin Ă  la vie paradisiaque de par sa curiositĂ© qui l’entraĂźne Ă  cueillir et Ă  manger la pomme dĂ©fendue du Jardin d’Eden. Nous voyons ici que la curiositĂ© est prĂ©sentĂ©e sous un angle nĂ©gatif, puisqu’elle est assimilĂ©e Ă  une impulsion plus forte que la raison et sans soucis des consĂ©quences, alors que nous pouvons aussi voir la curiositĂ© sous un jour positif, si on la considĂšre comme une soif de connaissance. Nous voyons notamment que dans le domaine de la science, la curiositĂ© est prĂ©sentĂ©e sous un jour favorable et qu’elle devient un moteur de progrĂšs. Mais ici, la connaissance est liĂ©e au mal. En effet, en dĂ©sobĂ©issant Ă  la loi divine, par curiositĂ© et par orgueil, la race humaine s’éloigne des dieux et met fin Ă  sa vie paradisiaque. Avec l’irruption du mal, apparaĂźt la dualitĂ© sur Terre. DĂ©sormais, il n’existe plus seulement le Bien, le bonheur et l’harmonie, mais il y a l’apparition du Mal et de la souffrance. Ce mythe pose le problĂšme crucial pourquoi les dieux ont-ils permis l’existence du Mal sur Terre ? Cette souffrance et ce destin provoque la rĂ©volte de l’homme.[1] HESIODE, Les travaux et les jours, 42-106 trad. Mazon CUF, les Belles Lettres, Paris, 1996[2] La figure de Pandore sera reprise par plusieurs auteurs Ă  travers les Ă©poques et chaque fois avec un Ă©clairage Goethe, qui se situe Ă  la fin du 18e et au dĂ©but du 19e siĂšcle. Il propose une vision trĂšs diffĂ©rente de celle du mythe d’HĂ©siode. Selon lui, Pandore ne reprĂ©sente pas la source de tous les maux mais l’apparition d’un IdĂ©al. Dans l’ouvrage de Jacqueline Duchemin, il est dit que Pour Goethe 
 l’éternel fĂ©minin, loin d’ĂȘtre une source de perdition comme le veut la tradition chrĂ©tienne, est un principe essentiellement bienfaisant ; la Femme n’a pas Ă©tĂ© envoyĂ©e aux hommes pour leur perte, comme le contait le rĂ©cit d’HĂ©siode, mais pour leur salut. »[1]. Goethe met donc au premier plan son rĂŽle de mĂšre grĂące auquel elle va perpĂ©tuer l’ mythe reste toujours d’actualitĂ© puisque dans un article consacrĂ© au professeur universitaire François Rachline en octobre 2011, ce dernier nous donne un autre regard sur Eve – qui, nous le rappelons peut ĂȘtre associĂ©e Ă  Pandore – et affirme que Sans Eve et la pomme, l’ĂȘtre humain ne serait jamais entrĂ© dans la grande aventure de la connaissance ». Il condamne la vision traditionnelle qui fait d’elle la responsable de tous les malheurs sur Terre. Au contraire, il prĂ©sente sa curiositĂ© comme le moyen pour l’homme de sortir de son ignorance. Elle permet Ă  l’humanitĂ© de d’aprĂšs l’auteur Jean Rudhardt, HĂ©siode ne cherche pas Ă  raconter la crĂ©ation de la premiĂšre femme, car la fĂ©minitĂ© existe dĂ©jĂ  chez les dĂ©esses et les animaux. Pandore servirait plutĂŽt Ă  faire entrer l’humanitĂ© dans un monde civilisĂ©. C’est elle qui marque le dĂ©but de la civilisation. Nous remarquons que l’auteur valorise son rĂŽle dans la sociĂ©tĂ©. Elle acquiert un statut, celui d’épouse. Pandore est Ă  la fois dĂ©crite comme faible et ne sachant rĂ©sister Ă  ses pulsions, mais aussi comme une Ă©pouse qui assure l’économie domestique. Elle est prĂ©sentĂ©e Ă  la fois comme un bien fait et un flĂ©au et incarne donc la dualitĂ©. De plus, grĂące Ă  elle le bien et le mal s’équilibrent.[1] Le chĂątiment de PromĂ©thĂ©e et sa dĂ©livrancePour avoir donnĂ© le feu aux hommes, PromĂ©thĂ©e est condamnĂ© Ă  ĂȘtre enchaĂźnĂ© au sommet du Mont Caucase HĂ©siode mentionne une simple colonne. Selon Apollodore et Eschyle, c’est HĂ©phaĂŻstos, dieu forgeron et du feu, lui-mĂȘme qui l’enchaĂźne et selon HĂ©siode, il s’agit de Zeus. Tous les jours, un aigle mange son foie qui se reforme durant la nuit. Le mythe de PromĂ©thĂ©e nous amĂšne Ă  penser que les Grecs anciens avaient dĂ©couvert que cet organe est l'un des rares Ă  se reconstituer naturellement en cas de blessure. Un jour, HĂ©raclĂšs libĂšre PromĂ©thĂ©e en tuant l’aigle d’une flĂšche VoilĂ  ce que tu as gagnĂ© en jouant le bienfaiteur des hommes. Dieu que n’effraie pas le courroux des dieux, tu as, en livrant leurs honneurs aux hommes, transgressĂ© le droit en rĂ©compense, tu vas sur ce rocher monter une garde douloureuse ... »[1]. Symboliquement parlant, HĂ©raclĂšs qui reprĂ©sente la force, sauve PromĂ©thĂ©e, l’ ne s’y oppose pas, car c’est son fils, HĂ©raclĂšs qui commet un nouvel exploit en libĂ©rant PromĂ©thĂ©e. Dans La ThĂ©ogonie, Zeus a jurĂ© sur le Styx, que PromĂ©thĂ©e sera enchaĂźnĂ© Ă  jamais sur le Mont Caucase. Le problĂšme est que les dieux qui ne tiennent pas leur promesse sont punis. Mais Zeus trouve une solution grĂące Ă  MĂ©tis l’intelligence Il oblige PromĂ©thĂ©e Ă  porter une bague faite avec une pierre qui provient du Caucase et un bout de sa chaĂźne. Symboliquement, PromĂ©thĂ©e est donc toujours liĂ© au Mont Caucase.[1] Eschyle, PromĂ©thĂ©e enchaĂźnĂ©, vers 28-31 D’aprĂšs les Ă©crits d’Apollodore, l’histoire continue. ParallĂšlement Ă  cela, le centaure Chiron souffre d’une blessure incurable que lui aurait faite HĂ©raclĂšs par erreur en le touchant au genou avec sa flĂšche alors qu’il chassait le sanglier d’Erymanthe. FlĂšche, qui rappelons-le Ă©tait trempĂ©e dans le sang de l’Hydre de Lerne et c’est pour cette raison que la blessure de Chiron est incurable. Malheureusement pour lui, Chiron est immortel. Il est donc condamnĂ© Ă  souffrir Ă©ternellement de cette blessure. Il dĂ©cide donc d’échanger son immortalitĂ© contre la mortalitĂ© de PromĂ©thĂ©e bien qu’il soit un Titan. Zeus accepte et c’est pour cela que PromĂ©thĂ©e est un Titan immortel. Pour le remercier de l’avoir libĂ©rĂ©, PromĂ©thĂ©e indique Ă  HĂ©raclĂšs oĂč se trouvent les pommes d’or du jardin des et la BibleIl est intĂ©ressant de rappeler que le mythe de PromĂ©thĂ©e ressemble beaucoup Ă  certains Ă©pisodes de la Bible, dans le monde ChrĂ©tien et/ou plus particuliĂšrement, au rĂ©cit biblique d’Adam et pĂšre de PromĂ©thĂ©e, Japet ressemble Ă©trangement au nom Japhet, un des fils de redescend du ciel avec le feu dĂ©robĂ©, tel JĂ©sus, sauvant l’ feu de l’Olympe Le feu cĂ©leste » reprĂ©senterait la connaissance divine ».L’épisode oĂč PromĂ©thĂ©e est enchaĂźnĂ© au somment du Mont Caucase ressemble Ă  celui oĂč JĂ©sus est peut aussi ĂȘtre comparable Ă  un ange, qui apporte la luciditĂ© aux ĂȘtres le rĂ©cit adamique, Pandore peut ĂȘtre identifiĂ© Ă  Eve qui touchera au fruit interdit, comme Pandore ouvrira la boĂźte et EpimĂ©thĂ©e Ă  fait que depuis l’évĂ©nement d’Adam et Eve, l’homme est vouĂ© Ă  s’opposer Ă  Dieu/aux mythe de PromĂ©thĂ©e est un mythe fondateur d’une grande importance, ce qui explique les nombreuses versions existantes. Il explique de quelle maniĂšre l’homme entre dans la civilisation. D’une part avec le feu qui va lui permettre de rĂ©aliser de grands progrĂšs et d’autre part avec la crĂ©ation de la femme en tant qu’épouse. GrĂące Ă  cela, l’homme s’éloigne de l’animalitĂ© et entre dans la culture, c’est-Ă -dire une sociĂ©tĂ© avec des rĂšgles et des lois et non plus rĂ©gie par l’instinct. Ce mythe explique Ă©galement la rivalitĂ© entre les dieux et les hommes. En effet, Ă  cause de sa dĂ©sobĂ©issance, l’homme va attirer la colĂšre des dieux et va ĂȘtre puni par l’intermĂ©diaire de mythe aurait Ă©tĂ© influencĂ© par les lĂ©gendes du Proche-Orient, mais c’est vĂ©ritablement les textes d’HĂ©siode et d’Eschyle qui permettent sa diffusion dans la GrĂšce ainsi qu’à travers les Ă©poques. Il sera repris dans la littĂ©rature, notamment par Goethe mais intĂ©ressera Ă©galement de nombreux autres auteurs. Le mythe de PromĂ©thĂ©e est 
l’un de ceux qui ont servi Ă  exprimer les incertitudes et les angoisses de l’esprit devant les problĂšmes insolubles de la vie et de la destinĂ©e, plus particuliĂšrement devant le problĂšme du mal
 »[2].[2] PromĂ©thĂ©e, Jacqueline Duchemin, Paris les Belles Lettres, 2000 BibliographieOuvrages et sites internet utilisĂ©s pour le mythe de PromĂ©thĂ©e APOLLODORUS, BibliothĂšque, traduction et commentaires de Jean-Claude CARRIERE et Bertrand MASSONIE, Paris, Les Belles Lettres, 1991Paul DIEL, Le symbolisme dans la mythologie grecque, Ă©d. Payot et Rivages, Paris, 2002HESIODE, ThĂ©ogonie, traduction et commentaires de Paul MAZON, Paris, Les Belles Lettres, 1996Gaston BACHELARD, La psychanalyse du feu, Ă©d. Gallimard, Folio Essais », PromĂ©thĂ©e enchaĂźnĂ©1. * page 1 et 23. 2 3 PromĂ©thĂ©e apportant le feu aux hommes, Heinrich FĂŒger, 1817, 221X156 cm,Liechtenstein Museum, 4 Jules Joseph Lefebvre, Pandore, 1882Image 5 John William Waterhouse, Pandore, 6 Theodoor Rombouts, PromĂ©thĂ©e, MusĂ©es royaux des Beaux-Arts de BelgiqueImage 7 Tableau de Christian GRIEPENKERL, HeraclĂšs sauve et article utilisĂ©s pour la figure de Pandore VĂ©ronique CHÂTEL et Jean-Christophe AESCHLIMANN, Adam, la pomme, Eve et nous, CoopĂ©ration numĂ©ro 42, 18 octobre 2011Jacqueline DUCHEMIN, PromĂ©thĂ©e, histoire du mythe, de ses origines orientales Ă  ses incarnations modernes, Paris, 2000Edith HAMILTON, La mythologie, coll. Marabout universitĂ©, Ă©dition marabout, Verviers, 1978HESIODE, Les travaux et les jours, 42-106 trad. MAZON CUF, Les Belles Lettres, Paris, 1996Guus HOUTZAGER, L’univers de la mythologie grecque, trad. Jean-Louis HOUDEBINE, Ă©ditions GrĂŒnd, Paris, 2004Jean RUDHARDT, Les dieux, le fĂ©minin, le pouvoir, Labor et Fides, GenĂšve, 2006 Imprimer ou partager la page La tentation de JĂ©sus Christ au dĂ©sert Matthieu 4 1-10 Le Seigneur JĂ©sus Ă©tait venu de GalilĂ©e au Jourdain auprĂšs de Jean, pour ĂȘtre baptisĂ© par lui », prenant place volontairement au milieu des pĂ©cheurs repentants Matt. 3 13-15. L'Ă©vangile retrace ensuite son activitĂ© en grĂące, mais auparavant il a Ă©tĂ© emmenĂ© par l'Esprit dans le dĂ©sert pour ĂȘtre tentĂ© par le diable. Il Ă©tait le second Homme, l'homme obĂ©issant, le dernier Adam, qui venait pour prendre la place du premier, cet homme dĂ©sobĂ©issant 1 Cor. 15 45, 47. Le premier homme succombe Ă  la tentation dans le jardin de dĂ©lices Dieu avait prĂ©parĂ© un lieu de dĂ©lices oĂč Il avait placĂ© le premier Adam, Ă©tabli chef sur la crĂ©ation. Celui-ci aurait pu y jouir d'un grand bonheur dans l'innocence, Ă  condition de rester obĂ©issant Ă  la parole de Dieu il ne devait pas manger du fruit dĂ©fendu Gen. 2 17. C'est dans de telles conditions que Satan est venu tenter nos premiers parents, en prĂ©tendant leur offrir ce que Dieu ne leur avait pas accordĂ©. Abordant Eve par la question Quoi, Dieu a dit
? » 3 1, Satan les engage Ă  faire ce qui leur Ă©tait interdit. Il rĂ©ussit Ă  introduire insidieusement dans leur esprit un doute sur la bontĂ© de Dieu. Ensuite, le pĂšre du mensonge » Jean 8 44 ne tarde pas Ă  affirmer, en contradiction absolue avec l'avertissement divin Vous ne mourrez point certainement » Gen. 3 4. Il prĂȘte Ă  Dieu l'intention de priver Adam et Eve de ce qui est vraiment souhaitable. Il rĂ©ussit Ă  les sĂ©duire en affirmant Vous serez comme Dieu » v. 5. HĂ©las, ils dĂ©sobĂ©issent et tombent sous l'esclavage de Satan, sous lequel seront aussi leurs descendants. Comme le dit le Nouveau Testament La convoitise, ayant conçu, enfante le pĂ©chĂ© ; et le pĂ©chĂ©, Ă©tant consommĂ©, produit la mort » Jac. 1 15. Alors Dieu annonce Ă  Satan que la semence de la femme » lui brisera la tĂȘte Gen. 3 15. Son pouvoir lui sera ĂŽtĂ©. Cette semence de la femme », c'est le second Homme, venu du ciel. De Lui Dieu a pu dire, lors de son baptĂȘme et de la descente de l'Esprit sur Lui sous la forme d'une colombe Celui-ci est mon Fils bien-aimĂ©, en qui j'ai trouvĂ© mon plaisir » Matt. 3 16, 17. Le plan de Dieu est que Christ reçoive la domination sur toutes choses, ce qui doit avoir lieu bientĂŽt 1 Cor. 15 25. TentĂ© par Satan dans le dĂ©sert, JĂ©sus victorieux lie l'homme fort Avant que JĂ©sus commence son ministĂšre ici-bas, Satan se prĂ©sente pour le tenter, comme il l'avait dĂ©jĂ  fait avec Adam. Celui-ci ne manquait de rien dans le jardin oĂč il vivait, oĂč Dieu lui-mĂȘme venait lui parler au frais du jour. Pourtant, lors de la tentation placĂ©e devant lui par l'ennemi, l'homme avait essuyĂ© une dĂ©faite complĂšte. Le diable s'est aussi efforcĂ© de faire sortir l'Homme Christ JĂ©sus du chemin de l'obĂ©issance Ă  la volontĂ© de Dieu. Il a exercĂ© sur lui tous ses efforts de sĂ©duction, en lui prĂ©sentant des choses dĂ©sirables. Mais il a Ă©tĂ© entiĂšrement vaincu par l'Homme parfaitement obĂ©issant. JĂ©sus a donc Ă©tĂ© emmenĂ© par l'Esprit » pour ĂȘtre tentĂ© par le diable. La scĂšne se dĂ©roule au dĂ©sert, en prĂ©sence de bĂȘtes sauvages Marc 1 13. C'est lĂ  qu'IsraĂ«l avait multipliĂ© les murmures et les convoitises Ps. 106 14. La premiĂšre tentation JĂ©sus jeĂ»ne d'abord durant quarante jours et quarante nuits ; aprĂšs cela il eut faim » Matt. 4 2. La privation devient une souffrance susceptible d'ouvrir la porte Ă  la tentation. C'est Ă  ce moment-lĂ  que le tentateur s'approche et lui dit Si tu es Fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pains » v. 3. Satan veut l'inciter Ă  agir de son propre grĂ©, Ă  user de sa puissance divine pour assouvir sa faim. Or, si le Seigneur Ă©tait de toute Ă©ternitĂ© le Fils de Dieu, Il Ă©tait aussi devenu un homme. A ce titre, Il ne voulait obĂ©ir qu'Ă  Dieu seul, et Il n'accordait aucune place Ă  sa propre volontĂ© Matt. 26 39. Au lieu d'entamer – comme Eve – une discussion avec Satan, Il lui rĂ©pond en se servant d'une ressource parfaite l'Ecriture, que Dieu a donnĂ©e Ă  l'homme pour se diriger dans le monde et pour repousser l'ennemi. JĂ©sus dit Ă  Satan Il est Ă©crit L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » Matt. 4 4; Deut. 8 3. Il met en Ă©vidence cette vĂ©ritĂ© fondamentale l'homme a une Ăąme qui a besoin de nourriture. Celle-ci ne se trouve que dans la Parole de Dieu. Quant Ă  produire des pains et Ă  les manger, JĂ©sus ne le ferait que si telle Ă©tait la volontĂ© de son PĂšre. Cette attitude admirable se retrouve tout au long de sa vie Je fais toujours les choses qui lui plaisent » Jean 8 29. Pour Christ, la prioritĂ© Ă©tait d'obĂ©ir Ă  Dieu. Ce devrait ĂȘtre notre ligne de conduite Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez
 faites tout pour la gloire de Dieu » 1 Cor. 10 31. Si Satan vient nous proposer d'accomplir quelque chose qui est incompatible avec la pensĂ©e de Dieu telle qu'il l'a rĂ©vĂ©lĂ©e dans sa Parole, il faut apprendre Ă  lui rĂ©pondre, comme le Seigneur, au moyen de cette Parole. C'est par l'obĂ©issance que nous pourrons ĂȘtre plus que vainqueurs ». Appuyons-nous sur la victoire de Christ et nous aurons part aux bĂ©nĂ©dictions de ceux qui s'attendent Ă  Lui Rom. 8 37. La vie d'un homme ne dĂ©pend pas uniquement de la satisfaction de ses besoins physiques, mais avant tout de l'accomplissement de la volontĂ© de Dieu. La deuxiĂšme tentation Satan revient Ă  la charge, cette fois-ci avec une tentation d'ordre spirituel. Il cherche Ă  imiter le Seigneur, en se servant lui-mĂȘme de la Parole. Il cite un passage des Psaumes qui promet au Messie la protection divine. Le diable transporte JĂ©sus sur le faĂźte du temple et lui dit Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas, car il est Ă©crit Il donnera des ordres Ă  ses anges Ă  ton sujet, et ils te porteront sur leurs mains, de peur que tu ne heurtes ton pied contre une pierre » Matt. 4 6. Mais JĂ©sus rĂ©pond Ă  Satan Il est encore Ă©crit Tu ne tenteras pas le Seigneur ton Dieu » Matt. 4 7 ; Deut. 8 16. Le diable cite une partie de la Parole et il en omet d'autres, et c'est ce qui lui permet d'en tirer des conclusions abusives. Cette façon trompeuse de prĂ©senter l'Ecriture en la dĂ©formant se retrouve souvent chez les agents » actuels de Satan. Ne sĂ©parons jamais un verset de l'ensemble des communications divines. Nous avons besoin de toute la Parole, car ses diffĂ©rentes parties se complĂštent mutuellement. Tenter Dieu, c'est chercher Ă  le mettre Ă  l'Ă©preuve, Ă  vĂ©rifier la vĂ©racitĂ© de ses promesses. Mettons entiĂšrement notre confiance en lui ; nous recevrons une rĂ©ponse d'amour, au moment convenable – mais restons dans le chemin de l'obĂ©issance et de l'humilitĂ©. C'est donc de nouveau au moyen de l'Ecriture que le Seigneur est vainqueur de Satan. La troisiĂšme tentation AprĂšs son deuxiĂšme Ă©chec, le diable transporte encore JĂ©sus sur une fort haute montagne. Il lui montre, en un instant » Luc 4 5, tous les royaumes de ce monde et leur gloire. Puis il lui dit Je te donnerai toutes ces choses, si, te prosternant, tu me rends hommage » Matt. 4 9. Luc prĂ©cise Je te donnerai toute cette autoritĂ© et la gloire de ces royaumes ; car elle m'a Ă©tĂ© donnĂ©e, et je la donne Ă  qui je veux » 4 6. Si Satan, dans son orgueil – qui est la faute du diable » – veut insinuer que c'est Dieu qui lui a livrĂ© cette puissance, c'est un mensonge et un blasphĂšme. S'il veut plutĂŽt dire que c'est l'homme qui la lui a indirectement donnĂ©e en lui obĂ©issant plutĂŽt qu'Ă  Dieu Gen. 3, il n'a hĂ©las que trop raison. JĂ©sus lui-mĂȘme l'appelle le chef du monde », ajoutant aussitĂŽt qu'Il n'a rien en lui Jean 14 30. L'autoritĂ© que le diable exerce sur les hommes devenus ses enfants » 1 Jean 3 8-10 est usurpĂ©e. C'est pour dĂ©truire ces oeuvres de Satan que le Seigneur est descendu ici-bas, comme un homme, semblable Ă  nous en toutes choses, Ă  part le pĂ©chĂ©. Comme Fils de l'homme, JĂ©sus recevra bientĂŽt la domination, selon la promesse divine Ps. 8 2; elle fait partie du pouvoir qu'Il va exercer sur tout l'univers. Il a un droit absolu Ă  la gloire et Ă  l'honneur des nations Dan. 7 13, 14 ; Apoc. 21 26. En rĂ©ponse, JĂ©sus dit au Tentateur Va-t'en, Satan, car il est Ă©crit Tu rendras hommage au Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul » Matt. 4 10 ; Deut. 6 13. A la fin de la pĂ©riode actuelle de la grĂące, Satan se servira dans ce monde d'un homme que l'Ecriture appelle l'inique ». Cet homme exercera un grand pouvoir sur la terre, mais au moment de l'apparition du Seigneur, il sera anĂ©anti par le souffle de sa bouche 2 Thes. 2 8. Et ensuite Satan est obligĂ© de se retirer pour un temps » Luc 4 13. JĂ©sus lui a rĂ©sistĂ© victorieusement et maintenant, ayant liĂ© l'homme fort, Il va piller ses biens Matt. 12 29. Il ira de lieu en lieu, faisant du bien et guĂ©rissant tous ceux que le diable avait asservis Ă  sa puissance, car Dieu est avec Lui Act. 10 38. Les anges s'approchent alors du Vainqueur et servent Celui qui les a créés ! La grande Ă©preuve sous-entendue par les mots pour un temps » se rĂ©alise quand viennent pour notre Sauveur les terribles heures de souffrances qui sont devant Lui, Ă  GethsĂ©manĂ© par anticipation, et plus encore Ă  la croix Luc 22 53 ; Jean 14 30. C'est lĂ  que ayant dĂ©pouillĂ© les principautĂ©s et les autoritĂ©s, il les a produites en public, triomphant d'elles en la croix » Col. 2 14, 15. Ayant vu comment Satan peut se servir mĂȘme de la Parole de Dieu pour parvenir Ă  ses fins, soyons sur nos gardes. Il nous est indispensable, pour ĂȘtre vainqueurs de ses ruses, de nous nourrir abondamment de l'Ecriture, de sorte qu'elle se grave dans notre coeur. C'est ainsi qu'elle pourra habiter en nous richement » Col. 3 16. L'Esprit s'en servira pour nous donner au bon moment les paroles appropriĂ©es Matt. 10 19, 20. Nous pourrons alors, par la foi, Ă©teindre les dards enflammĂ©s du mĂ©chant » Eph. 6 16. Ph. L article paru dans le "Messager EvangĂ©lique" - 2009 Y a-​t-​il un Dieu qui se soucie de nous? 1, 2. a Vous ĂȘtes-​vous dĂ©jĂ  interrogĂ© sur ce point? b Pourquoi ces questions se posent-​elles? SI DIEU existe, pourquoi a-​t-​il tolĂ©rĂ© les massacres et les atrocitĂ©s qui se sont perpĂ©trĂ©s tout au long de l’Histoire? Si Dieu se soucie rĂ©ellement de nous, pourquoi permet-​il le mal? 2 Ces questions se posent frĂ©quemment, et cela n’a rien d’étonnant. Au cours des siĂšcles, en effet, l’humanitĂ© a Ă©normĂ©ment pĂąti des guerres, des famines, des Ă©pidĂ©mies, de mĂ©faits de toutes sortes et de la misĂšre sous toutes ses formes. L’injustice et l’oppression ont, elles aussi, provoquĂ© bien des souffrances, de mĂȘme que les catastrophes de toutes natures, telles que les inondations et les tremblements de terre. Souvent des innocents paient pour les coupables. Tout cela prouve-​t-​il que Dieu est insensible aux malheurs des hommes? Existe-​t-​il des raisons d’espĂ©rer un monde meilleur, un monde oĂč il fera bon vivre et qui sera Ă  l’abri de tous ces maux? 3. Peut-​on lĂ©gitimement espĂ©rer trouver des rĂ©ponses? 3 Les rĂ©ponses devront ĂȘtre fondĂ©es et convaincantes. Il ne s’agit pas de se cantonner dans des formules toutes faites mais sans valeur, telles que “C’est la volontĂ© de Dieu que l’homme souffre”, ou “Ce sont lĂ  des choses qui Ă©chappent Ă  notre comprĂ©hension.” Si Dieu a créé le vaste univers si admirablement organisĂ©, il doit avoir une raison valable de laisser les hommes s’enfoncer dans un si grand dĂ©sordre. Et croyez-​vous qu’un tel Dieu ne se soucierait pas assez de ses crĂ©atures humaines pour leur dire la raison qui lui fait tolĂ©rer le mal? Ne lui paraĂźtrait-​il pas naturel de rĂ©tablir l’ordre s’il en avait le pouvoir? C’est ce que ferait, s’il le pouvait, tout pĂšre aimant pour ses enfants. Soyons certains qu’un CrĂ©ateur plein d’amour d’une puissance et d’une sagesse infinies, ne ferait pas moins pour ses enfants terrestres. QUI SAURA RÉPONDRE MIEUX QUE PERSONNE? 4. Qui saura mieux que personne nous expliquer la permission du mal? 4 Qui saura rĂ©pondre mieux que personne aux questions qui se posent Ă  propos de la permission du mal? Si l’on vous accusait de quelque mĂ©fait, vous plairait-​il que les gens entendent seulement la version des autres? Ne tiendriez-​vous pas Ă  vous expliquer vous-​mĂȘme et Ă  faire en sorte que tout devienne clair dans l’esprit de ceux qui veulent vraiment savoir? C’est Dieu qui est tenu pour responsable de tout le malheur rĂ©pandu sur la terre. Comme il sait mieux que personne pourquoi il permet le mal, ne serait-​il pas juste de le laisser s’expliquer lui-​mĂȘme? Pourquoi aller chercher une rĂ©ponse auprĂšs d’hommes qui ont souvent des opinions contradictoires sur la question? 5. Est-​il raisonnable de croire que Dieu est l’auteur de la Bible? II Pierre 121; Habacuc 22. 5 Mais oĂč se trouvent les rĂ©ponses divines? Il n’existe qu’un seul ouvrage Ă  qui Dieu ait confĂ©rĂ©, ainsi qu’il l’affirme lui-​mĂȘme, le droit de nous dire ce qui s’est passĂ© et pour quelle raison. Ce livre, c’est la Bible, qui dĂ©clare “Toute Écriture est inspirĂ©e de Dieu.” II TimothĂ©e 316 *. Il n’y a lĂ  rien de surprenant, car si Dieu a pu crĂ©er l’univers, on ne voit pas pourquoi il n’aurait pas pu devenir l’auteur d’un livre. Les hommes eux-​mĂȘmes sont capables d’émettre sur les ondes des sons et des images qui sont ensuite captĂ©s par les postes de radio et de tĂ©lĂ©vision. Pourquoi le Dieu Tout-Puissant serait-​il en peine de communiquer ses pensĂ©es Ă  des hommes chargĂ©s de les consigner, puis de veiller Ă  ce qu’ils s’acquittent fidĂšlement de leur tĂąche? Aussi l’apĂŽtre Paul a-​t-​il pu dire avec assurance “Quand vous avez reçu la parole de Dieu que vous entendiez, de nous, vous l’avez acceptĂ©e non comme la parole des hommes, mais, ainsi qu’elle l’est rĂ©ellement, comme la parole de Dieu.” — I Thessaloniciens 213. 6. Jusqu’oĂč remonte l’histoire biblique? Par consĂ©quent, que peut-​elle nous rĂ©vĂ©ler? Luc 11-4; voir Luc 323-38. 6 Peut-ĂȘtre n’avez-​vous jamais lu la Bible. Dans ce cas, sachez que ses pages renferment le texte historique le plus complet et le plus fourni en dates qui se puisse trouver Ă  notre Ă©poque. Un historien du Ier siĂšcle, le mĂ©decin Luc, a mĂȘme pu faire remonter la gĂ©nĂ©alogie de JĂ©sus de Nazareth jusqu’au premier homme, Ă  travers quatre mille ans d’histoire. Puisque la Bible nous transporte aux dĂ©buts de l’humanitĂ©, elle doit ĂȘtre Ă  mĂȘme de nous dire Ă  qui il faut attribuer la prĂ©sence du mal, pourquoi Dieu permet le mal et comment il y sera mis un terme. FAUT-​IL ACCUSER DIEU? 7. Quand il se commet des injustices, Ă  qui faut-​il s’en prendre? 7 Si quelqu’un commettait un crime, quels seraient vos sentiments si l’on vous accusait de ce mĂ©fait? Cela vous apparaĂźtrait comme extrĂȘmement injuste, n’est-​ce pas? La justice exige que le coupable soit puni et que l’innocent soit dĂ©gagĂ© de tout soupçon. Si un automobiliste brĂ»le un feu rouge et provoque un accident grave, ce n’est pas la loi qui est fautive. Si quelqu’un se livre Ă  la gloutonnerie et que sa santĂ© en pĂątisse, ce n’est pas la faute des producteurs de denrĂ©es alimentaires. Si, malgrĂ© une bonne Ă©ducation, un jeune homme, faisant fi des conseils paternels, quitte le toit familial et s’attire ensuite des ennuis, ce n’est pas le pĂšre qui est Ă  blĂąmer. Pourquoi donc accuser le PĂšre cĂ©leste chaque fois que les hommes se conduisent mal? Ne doit-​on pas plutĂŽt s’en prendre Ă  ceux qui le mĂ©ritent, c’est-Ă -dire aux coupables? 8. Quelle contradiction y a-​t-​il lorsque quelqu’un rend Dieu responsable de tout le mal rĂ©pandu sur la terre? 8 Il est encore un autre point qui mĂ©rite rĂ©flexion. Si nous rendons Dieu responsable des pĂ©nuries et des famines, Ă  qui attribuons-​nous la fertilitĂ© de tant de rĂ©gions de la terre? Si nous rendons Dieu responsable des maux physiques, Ă  qui attribuons-​nous la prĂ©sence dans notre organisme de merveilleux moyens de dĂ©fense et de guĂ©rison? Si nous rendons Dieu responsable des taudis, Ă  qui attribuons-​nous le mĂ©rite d’avoir fait la nature si belle? Soyons honnĂȘtes si nous rendons Dieu responsable de tous les malheurs du monde et qu’en mĂȘme temps nous lui attribuions tout ce qu’il y a de bon sur la terre, nous nous contredisons. Un Dieu aimant ne saurait ĂȘtre Ă  la fois l’auteur du bien et l’auteur du mal. 9. Est-​il logique de dire que Dieu n’existe pas parce que les hommes font le mal? ÉsaĂŻe 4518. 9 Affirmer que Dieu n’existe pas ne rĂ©sout pas le problĂšme, tant s’en faut. Croire que notre planĂšte et toutes ses formes de vie sont le produit du hasard, c’est mĂ©connaĂźtre les faits. Nul ne niera que la terre est Ă©quipĂ©e bien mieux que n’importe quelle maison pour entretenir la vie. Or toute maison a un architecte et un constructeur douĂ©s d’intelligence. Que dire alors de notre globe qui, avec son atmosphĂšre, ses terres arables et ses eaux, est dotĂ© sur une bien plus vaste Ă©chelle des choses nĂ©cessaires au maintien de la vie? La Bible dit avec logique “Toute maison, est-​il besoin de le dire, est construite par quelqu’un, mais celui qui a construit toutes choses, c’est Dieu.” HĂ©breux 34. Certes, il y a des gens qui pensent que puisque les hommes font le mal c’est une preuve que Dieu n’existe pas. Mais cela revient Ă  dire que puisque certains de leurs occupants se conduisent mal les maisons n’ont ni architecte ni constructeur. Cela reviendrait encore Ă  dire que parce que quelqu’un commet un mĂ©fait il n’a jamais eu de pĂšre. 10. Qui porte une grande part de responsabilitĂ© dans les maux qui frappent l’humanitĂ©? 10 À qui donc faut-​il attribuer les maux qui affligent l’humanitĂ©? Une grande part de responsabilitĂ© incombe aux hommes eux-​mĂȘmes. La malhonnĂȘtetĂ© et la dĂ©loyautĂ© humaines sont cause de bien des crimes. L’orgueil et l’égoĂŻsme provoquent des divorces et engendrent des haines et des prĂ©jugĂ©s raciaux. Les dĂ©faillances humaines et l’insouciance nous ont valu la pollution et la malpropretĂ©. L’arrogance et la sottise dĂ©clenchent des guerres. Et lorsque des nations entiĂšres, aveuglĂ©es par leurs chefs, en viennent Ă  se combattre, elles aussi deviennent responsables de toutes les souffrances engendrĂ©es par ces guerres. La faim et la misĂšre sont essentiellement dues Ă  la nĂ©gligence et Ă  la cupiditĂ©. En voici un exemple chaque annĂ©e le monde consacre plus de 200 milliards de dollars aux armements. Si tout cet argent Ă©tait affectĂ© Ă  la production de denrĂ©es alimentaires et Ă  leur rĂ©partition Ă©quitable, ainsi qu’à la lutte contre les taudis, songez Ă  tout le bien qui serait accompli. 11. Puisque les ecclĂ©siastiques prient pour les armĂ©es de leur pays, Dieu doit-​il ĂȘtre tenu pour responsable des souffrances engendrĂ©es par la guerre? ÉsaĂŻe 115; Proverbes 289. 11 On ne peut pas non plus rendre Dieu responsable des injustices commises au nom de la religion. Par exemple, il y a des chefs religieux qui demandent au ciel de bĂ©nir les armĂ©es de leur pays. Or, souvent, les combattants des deux camps sont de la mĂȘme confession! On ne saurait en faire le reproche Ă  Dieu, car il condamne tout cela, disant que ses vrais serviteurs doivent avoir de l’amour entre eux’. Jean 1334, 35. S’ils ne sont pas animĂ©s d’un tel amour, alors, selon Dieu, ils sont comme “CaĂŻn qui Ă©tait issu du mĂ©chant et qui Ă©gorgea son frĂšre”. I Jean 310-12. Quand on tue au nom de Dieu, que ce soit pendant les inquisitions ou les guerres, on fait comme les gens qui, dans l’AntiquitĂ©, sacrifiaient des enfants aux faux dieux, chose que, nous dit le Dieu Tout-Puissant, il n’avait pas ordonnĂ©e et qui ne lui Ă©tait pas montĂ©e au cƓur’. — JĂ©rĂ©mie 731. 12. Pourquoi les conducteurs religieux sont-​ils appelĂ©s “hypocrites” dans la Bible? Matthieu 157-9. 12 Quand des ecclĂ©siastiques se mĂȘlent de politique, soutiennent des guerres, affirment mensongĂšrement que Dieu est responsable des souffrances du monde et qu’il fait mĂȘme brĂ»ler Ă©ternellement des ĂȘtres humains dans les flammes de l’enfer, ils scandalisent les personnes rĂ©flĂ©chies et dĂ©plaisent Ă  Dieu. Les conducteurs religieux qui enseignent et font des choses divinement condamnĂ©es sont appelĂ©s “hypocrites” dans la Parole de Dieu, qui les dĂ©peint encore sous ces traits “Vous ressemblez Ă  des tombes blanchies, qui au-dehors paraissent belles, mais qui au-dedans sont pleines d’ossements de morts et de toute sorte d’impuretĂ©. Ainsi, vous aussi, au-dehors vous paraissez justes aux hommes, mais au-dedans vous ĂȘtes pleins d’hypocrisie et de mĂ©pris pour la loi.” Matthieu 2327, 28. JĂ©sus a mĂȘme dit ceci de certains chefs religieux “Vous venez, vous, de votre pĂšre, le Diable.” — Jean 844. 13. a Dieu est-​il donc responsable de tout le mal qui se commet? b Quelles questions se posent nĂ©anmoins? 13 Non, Dieu ne doit pas ĂȘtre tenu pour responsable du mal que font les hommes. Et l’on ne doit pas non plus lui attribuer les injustices qui se commettent avec la bĂ©nĂ©diction de gens qui se proclament serviteurs de Dieu, mais qui ne disent ni ne pratiquent la vĂ©ritĂ©. Dans ce cas, faut-​il conclure que Dieu n’a pas créé l’homme parfait? A-​t-​il fait prendre un mauvais dĂ©part Ă  l’espĂšce humaine? UN EXCELLENT DÉPART 14. DĂ©crivez tout ce que Dieu a fait pour nos premiers parents. GenĂšse 126-31; 27-9, 15. 14 Quand on lit les deux premiers chapitres de la GenĂšse Ge 1-2, il apparaĂźt clairement que Dieu fit prendre un excellent dĂ©part aux deux premiers humains. Il les crĂ©a avec un corps et un esprit parfaits. Tous deux Ă©taient donc Ă  l’abri de la maladie et de la mort. Dieu leur donna pour demeure un jardin ou parc dĂ©licieux ornĂ© de toutes sortes de fleurs admirables et d’arbres splendides. Tout y croissait avec abondance. Dieu proposa Ă  nos premiers parents une tĂąche intĂ©ressante et des objectifs stimulants. Ils devaient agrandir leur demeure, le parc Ă©dĂ©nique, jusqu’à lui faire englober toute la terre. Leurs futurs enfants leur apporteraient leur concours. La famille humaine devait donc se composer d’hommes et de femmes qui habiteraient un paradis devenu universel et y vivraient Ă©ternellement. Les animaux leur seraient soumis. 15. Que faut-​il entendre par perfection humaine? 15 Mais pourquoi les choses ont-​elles mal tournĂ©? Le premier couple n’aurait-​il pas Ă©tĂ© rĂ©ellement créé parfait? Cela ne peut se concevoir, car voici ce qu’il est dit de Dieu, en DeutĂ©ronome 324 “Parfaite est son action.” Mais la perfection humaine ne sous-entend pas que ses dĂ©tenteurs savent tout, peuvent tout et sont incapables de faire le mal. Les crĂ©atures parfaites ont, elles aussi, leurs limites. Prenons, par exemple, les limites physiques de nos premiers parents. S’ils s’abstenaient de manger, de boire ou de respirer, ils perdraient la vie. Ils ne pouvaient pas non plus violer impunĂ©ment les lois de la pesanteur. S’ils s’avisaient de sauter d’un endroit Ă©levĂ©, ils se feraient mal. Leur intelligence aussi avait ses limites. Étant sans expĂ©rience, Adam et Ève avaient beaucoup Ă  apprendre. Mais ils auraient beau faire, jamais ils n’en sauraient autant que leur CrĂ©ateur. Donc, bien que parfaits, le premier couple Ă©tait enfermĂ© dans les limites de la condition humaine. Le fait qu’ils Ă©taient parfaits signifiait simplement que tous deux Ă©taient des ĂȘtres complets, sans lacunes physiques ni mentales. 16. À l’intĂ©rieur de quelles limites doit s’exercer la libertĂ© de l’homme? I Pierre 216. 16 Rappelons que lorsque Dieu crĂ©a l’homme il le doua du libre arbitre. L’homme n’est donc pas guidĂ© uniquement par l’instinct, comme l’animal. Vous apprĂ©ciez sans nul doute cette libertĂ© qui est aussi la vĂŽtre. Vous n’aimeriez pas que quelqu’un vous dicte Ă  chaque minute de votre vie tout ce que vous devez faire. Mais la libertĂ© que Dieu donna Ă  l’homme n’était pas une libertĂ© absolue, c’est-Ă -dire sans bornes. C’était une libertĂ© relative, qui ne devait ĂȘtre exercĂ©e qu’à l’intĂ©rieur des limites fixĂ©es par les lois divines. Ces lois seraient en petit nombre et fort simples; elles n’auraient d’autre but que le plus grand bonheur de l’homme. Par amour pour l’homme, Dieu lui demanda d’obĂ©ir Ă  ses lois, sachant que le respect de ses prescriptions serait pour le bien Ă©ternel de sa crĂ©ature. Toute rĂ©volte contre Dieu et contre ses lois serait funeste. Il n’en rĂ©sulterait rien de bon. En fait, ce serait un vĂ©ritable dĂ©sastre, car Dieu avait donnĂ© un avertissement Ă  l’homme et Ă  sa compagne s’ils se dĂ©tachaient de leur CrĂ©ateur, ils mourraient Ă  coup sĂ»r’. GenĂšse 217. Donc, pour demeurer en vie, le premier couple devait non seulement manger, boire et respirer, mais encore se laisser guider par les lois divines. 17. Pour quelle autre raison vitale les hommes doivent-​ils demeurer dans la dĂ©pendance de Dieu? Psaume 1463; JĂ©rĂ©mie 175-9. 17 Il y a encore une autre raison capitale pour laquelle nos premiers parents devaient rester dans la dĂ©pendance de Dieu. C’est que l’homme n’avait pas Ă©tĂ© créé pour diriger ses affaires avec succĂšs indĂ©pendamment de Dieu. Le CrĂ©ateur ne lui en avait donnĂ© ni le droit ni les capacitĂ©s. Voici, en effet, ce qu’on lit dans la Bible “À l’homme terrestre n’appartient pas sa voie. Il n’appartient pas Ă  l’homme qui marche de diriger son pas.” JĂ©rĂ©mie 1023. C’est pourquoi la Bible dit “Celui qui se confie en son cƓur est stupide.” — Proverbes 2826. COMMENT LE MAL EST-​IL APPARU? 18. Qu’ont fait nos premiers parents? Jacques 114, 15; Psaume 369. 18 Que s’est-​il donc passĂ©? Nos premiers parents abusĂšrent de leur libertĂ©. Ils rĂ©solurent de vivre Ă  leur guise au lieu de rester soumis Ă  leur CrĂ©ateur. La femme crut mĂȘme que son mari et elle allaient devenir “comme Dieu, connaissant le bon et le mauvais”. GenĂšse 35. En d’autres termes, ils voulurent dĂ©cider eux-​mĂȘmes ce qui Ă©tait bien et mal, s’appuyant sur leur propre intelligence. Ils n’entrevirent pas le dĂ©sastre qui allait en rĂ©sulter et qui se produisit effectivement, car Dieu ne peut mentir’. Tite 12. Lorsque le premier couple se dĂ©tacha de Dieu, il lui arriva en quelque sorte ce qui arrive Ă  un ventilateur qu’on dĂ©branche. CoupĂ© de sa source d’énergie, l’appareil ralentit puis s’arrĂȘte. Quand nos premiers parents se coupĂšrent de la Source de vie, JĂ©hovah Dieu, ils tombĂšrent dans la dĂ©gĂ©nĂ©rescence et finirent par mourir, comme Dieu l’avait dit. 19. Pourquoi les hommes sont-​ils nĂ©s dans l’imperfection? Romains 512. 19 Nos premiers parents s’étant rĂ©voltĂ©s contre Dieu alors qu’ils n’avaient pas encore fait usage de leur puissance procrĂ©atrice, ils devinrent sujets Ă  l’imperfection avant que fĂ»t nĂ© leur premier enfant. Adam et Ève Ă©taient devenus pareils Ă  un modĂšle dĂ©fectueux. Tout ce qui allait sortir d’eux serait Ă©galement dĂ©fectueux. À leur progĂ©niture ils ne pouvaient transmettre que ce qu’ils possĂ©daient maintenant un corps et un esprit imparfaits. Ils n’étaient plus parfaits parce qu’ils s’étaient dĂ©tachĂ©s de JĂ©hovah, la Source qui assure la perfection et la vie. VoilĂ  pourquoi, ainsi que la Bible le dit en Romains 512, tous les descendants du premier couple sont venus au monde imparfaits et sujets Ă  la maladie, Ă  la vieillesse et Ă  la mort. Mais Dieu ne peut en ĂȘtre tenu pour responsable. Voici ce qu’il est dit en DeutĂ©ronome 325 “Ils ont agi d’une maniĂšre dĂ©sastreuse; ils ne sont pas ses enfants, la tare est leur.” Et dans EcclĂ©siaste 729 se trouve cette rĂ©flexion “Le vrai Dieu a fait les humains droits, mais eux ont cherchĂ© beaucoup de plans.” 20. En quel sens les fautes commises par quelques-uns peuvent-​elles nuire au grand nombre? 20 Mais est-​il normal que la dĂ©sobĂ©issance de deux personnes seulement entraĂźne des consĂ©quences aussi tragiques pour tout le monde? Nous savons tous que lorsqu’un seul individu fait preuve de nĂ©gligence dans la construction d’un immeuble, en omettant par exemple de l’équiper d’un systĂšme de sĂ©curitĂ©, si petit soit-​il, il peut en rĂ©sulter une catastrophe qui fera beaucoup de morts. Si une nĂ©gligence du mĂȘme ordre se produit lors de la construction d’un barrage, l’ouvrage peut se rompre et libĂ©rer une masse d’eau qui causera des dĂ©gĂąts Ă©normes. Qu’un chef d’État commette un seul acte de malhonnĂȘtetĂ© et c’est la voie ouverte Ă  d’autres mĂ©faits au sein de son entourage, au dĂ©triment de millions d’hommes. Lorsque des parents font un choix malheureux, souvent les enfants en pĂątissent. Nos premiers parents ont fait un mauvais choix. Le rĂ©sultat fut que toute la famille humaine se trouva prĂ©cipitĂ©e dans l’imperfection et le malheur. 21. Pourquoi Dieu a-​t-​il appliquĂ© la peine de mort? Mais en quel sens s’est-​il nĂ©anmoins montrĂ© misĂ©ricordieux? 21 Dans cette affaire la loi de Dieu avait Ă©tĂ© mise en cause, de mĂȘme que son intĂ©gritĂ©. Dieu ne pouvait donc pas fermer les yeux. Il se devait d’appliquer sa loi. Quel respect aurait-​on pour lui, ou pour sa loi, s’il s’abstenait d’agir? Respecte-​t-​on les dirigeants qui, Ă  notre Ă©poque, ne se soucient nullement d’observer leurs propres lois ou qui laissent certains personnages les violer volontairement sans jamais prendre de sanction? Dieu a donc appliquĂ© la peine qu’il avait fixĂ©e Ă  sa loi et qui Ă©tait la mort. Mais, dans sa misĂ©ricorde, il permit au premier couple d’avoir des enfants. Nous devrions lui en ĂȘtre reconnaissants, car sans cela nous ne serions pas nĂ©s. Par suite de la faute du premier couple, nous sommes tous venus au monde dans l’imperfection, mais, cependant, nous aimons mieux ĂȘtre vivants que morts. 22. Qui porte encore une lourde part de responsabilitĂ© dans l’apparition du mal? Matthieu 41-11; ÉphĂ©siens 612. 22 Est-​ce Ă  dire que nos premiers parents furent les seuls responsables de l’apparition du mal? Non. Il y eut l’intervention d’un tiers. L’homme ne fut pas la seule crĂ©ature intelligente sortie des mains divines. Dieu en avait dĂ©jĂ  créé beaucoup d’autres au ciel. Ces ĂȘtres spirituels Ă©taient, eux aussi, douĂ©s du libre arbitre et devaient donc, pour demeurer en vie, se soumettre aux lois divines. Ces lois Ă©taient bonnes et raisonnables. Il arriva, cependant, qu’une de ces crĂ©atures cĂ©lestes se mit Ă  nourrir des pensĂ©es mauvaises. Or, lorsqu’une personne se complaĂźt dans certaines idĂ©es, tĂŽt ou tard elle les met Ă  exĂ©cution. Ainsi en alla-​t-​il de l’ĂȘtre spirituel en question. Il se laissa gagner par l’ambition au point de contester les actions divines. Il dit Ă  Ève, la compagne d’Adam, que tous deux pouvaient dĂ©sobĂ©ir Ă  leur CrĂ©ateur et que pourtant ils ne mourraient pas’. GenĂšse 34. Il mit en doute l’obligation qu’ils avaient de rester dans la dĂ©pendance de Dieu s’ils voulaient demeurer en vie et prĂ©server leur bonheur. En fait, il leur disait que la dĂ©sobĂ©issance les placerait dans une situation bien meilleure, car tous deux seraient alors comme Dieu. Il mettait donc en doute la vĂ©racitĂ© divine. Et en contestant les lois divines, le mĂȘme ĂȘtre mit en doute la maniĂšre dont Dieu exerçait sa domination et, par voie de consĂ©quence, son droit de dominer. D’oĂč son nom de Satan, qui veut dire opposant ou adversaire. Il fut aussi appelĂ© Diable, qui signifie calomniateur. POURQUOI DIEU PERMET-​IL LE MAL DEPUIS SI LONGTEMPS? 23, 24. Pourquoi faudrait-​il un certain temps avant que les questions soulevĂ©es soient rĂ©solues? 23 D’une puissance infiniment supĂ©rieure, Dieu aurait pu supprimer les rebelles sur-le-champ. Mais une telle rĂ©ponse n’aurait pas Ă©tĂ© convaincante. Personne, en effet, ne mettait en doute la puissance divine. Les questions qui avaient Ă©tĂ© soulevĂ©es Ă©taient d’un autre ordre. C’étaient des questions d’ordre moral. Parmi ces questions, il y en a une qui est vitale. En voici les Ă©lĂ©ments La voie de la rĂ©bellion peut-​elle rĂ©ussir? Est-​ce qu’une forme de domination s’exerçant indĂ©pendamment de Dieu peut faire le bonheur de la famille humaine? Que vaut-​il mieux pour le genre humain la domination de Dieu ou celle de l’homme? Dieu, dans sa sagesse, savait qu’il faudrait du temps pour rĂ©gler cette question et d’autres non moins capitales. Il a donc prĂ©vu une pĂ©riode suffisamment longue pour que les hommes aient amplement l’occasion d’atteindre des sommets dans les domaines politique, social et scientifique. 24 La pĂ©riode de temps divinement prĂ©vue ne pouvait ĂȘtre une pĂ©riode de quelques jours ou de quelques annĂ©es seulement. Il faudrait des gĂ©nĂ©rations pour que la rĂ©ponse apparaisse avec une Ă©vidence telle qu’aucun esprit raisonnable ne saurait la mettre en doute. Il y a des procĂšs qui durent des semaines, voire des mois, mĂȘme lorsque deux personnes seulement sont en cause. Les grandes questions en jeu relatives Ă  la domination divine doivent recevoir une rĂ©ponse complĂšte et non une demi-rĂ©ponse. Une fois rĂ©glĂ©es de cette façon, il ne sera jamais plus nĂ©cessaire de donner une nouvelle rĂ©ponse. Un Dieu aimant ne saurait accepter rien de moins qu’un rĂšglement parfait de ces questions. Et nous pouvons nous en rĂ©jouir, car il n’y a qu’un rĂšglement de cette nature qui puisse ouvrir Ă  la famille universelle de Dieu, au ciel et sur la terre, la voie de la paix et de la sĂ©curitĂ© vĂ©ritables. 25. La voie de l’indĂ©pendance vis-Ă -vis de Dieu a-​t-​elle apportĂ© Ă  l’homme la paix et le bonheur? 25 Six mille ans environ se sont Ă©coulĂ©s depuis que ces questions ont Ă©tĂ© soulevĂ©es. Les hommes ont suivi la voie de l’indĂ©pendance vis-Ă -vis de Dieu. Ils ont tout essayĂ© gouvernements de tous genres, ordres sociaux et systĂšmes Ă©conomiques de toutes natures, religions de toutes sortes. Quel en a Ă©tĂ© le rĂ©sultat? Rien de tout cela n’a apportĂ© la paix, la sĂ©curitĂ© et le bonheur vĂ©ritables. L’homme peut-​il se vanter de ses progrĂšs matĂ©riels alors que la Seconde Guerre mondiale a fait, Ă  elle seule, plus de 50 millions de morts? Est-​ce un progrĂšs que d’envoyer, grĂące Ă  de puissantes fusĂ©es, des hommes sur la lune alors que ces mĂȘmes fusĂ©es, munies d’ogives nuclĂ©aires multiples, peuvent anĂ©antir le genre humain; alors qu’au moment mĂȘme oĂč les astronautes marchaient sur sur la lune des millions d’ĂȘtres souffraient de faim et de misĂšre? À quoi cela sert-​il d’avoir une maison avec toutes les commoditĂ©s alors que les familles s’entre-dĂ©chirent, que les divorces se multiplient, que la peur des agressions se rĂ©pand, que la pollution et les bidonvilles s’étendent, que les crises Ă©conomiques font des millions de chĂŽmeurs et que chaque annĂ©e Ă©clatent des Ă©meutes, des guerres civiles et des crises gouvernementales qui menacent le foyer de l’homme et son mode de vie? 26. La voie de l’autonomie a-​t-​elle Ă©tĂ© payante? Psaume 1271. 26 La vĂ©ritĂ© c’est ce que le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Nations unies, Kurt Waldheim, a reconnu lui-​mĂȘme, en ces termes “MalgrĂ© les progrĂšs matĂ©riels, les hommes n’ont jamais autant souffert de l’insĂ©curitĂ© *.” Voici encore ce qu’on peut lire dans un ouvrage paru en langue anglaise Environmental Ethics “Les hommes, qui ont Ă©tĂ© créés pour respirer de l’air pur, boire de l’eau limpide, et jouir de leur milieu naturel, ont bouleversĂ© leur environnement et dĂ©couvrent qu’ils sont incapables de s’y adapter. Ils prĂ©parent leur destruction en masse *.” Oui, la longue permission du mal doit montrer Ă  tous les esprits raisonnables que l’homme n’a pas Ă©tĂ© créé avec la facultĂ© de diriger ses affaires avec succĂšs indĂ©pendamment de Dieu. Et maintenant que nous avons pour preuve six mille ans d’échecs humains, nul ne saurait sans injustice accuser Dieu de ne pas avoir prĂ©vu une pĂ©riode de temps suffisamment longue pour permettre aux hommes de faire leurs expĂ©riences. Sa durĂ©e a Ă©tĂ© assez grande pour prouver que la voie de la rĂ©bellion contre Dieu est un dĂ©sastre complet. FIN PROCHAINE DU MAL 27. Quel changement Dieu se propose-​t-​il de rĂ©aliser? Proverbes 221, 22; Romains 1620. 27 La famille humaine a un urgent besoin de changement. Oui, nous avons besoin d’un systĂšme entiĂšrement nouveau. Ainsi que l’a reconnu le sociologue Erich Fromm, on ne peut venir Ă  bout des maux dont souffre la sociĂ©tĂ© que “si le systĂšme tout entier, tel qu’il existe depuis les derniers 6 000 ans de l’Histoire, Ă©tait remplacĂ© par un autre, fondamentalement diffĂ©rent *”. C’est prĂ©cisĂ©ment ce que Dieu se propose de faire. Quand la pĂ©riode de temps prĂ©vue par lui sera rĂ©volue, Dieu, selon sa promesse, supprimera le prĂ©sent systĂšme, ainsi que tous ceux qui le soutiennent. “Il anĂ©antira tous les mĂ©chants.” — Psaume 14520. 28. Comment la Bible appelle-​t-​elle la pĂ©riode dans laquelle nous vivons? Pourquoi? II TimothĂ©e 31-5, 12, 13; Matthieu 243-14. 28 Quand cela aura-​t-​il lieu? Dans un proche avenir. En effet, selon la Bible, les malheurs sans prĂ©cĂ©dent qui assaillent la famille humaine depuis 1914, l’annĂ©e oĂč Ă©clata la PremiĂšre Guerre mondiale, constituent un signe qui permet d’identifier l’époque que la Parole de Dieu appelle “les derniers jours”. La Bible a annoncĂ© que “les derniers jours” seraient caractĂ©risĂ©s par des guerres mondiales, des famines, des Ă©pidĂ©mies, la montĂ©e de la criminalitĂ©, la recherche effrĂ©nĂ©e des plaisirs, l’impiĂ©tĂ©, l’hypocrisie religieuse, la dĂ©bĂącle des mƓurs et bien d’autres Ă©vĂ©nements. Toutes ces choses seraient comme les lignes d’une empreinte digitale, en ce sens qu’elles permettraient de dire avec certitude que notre gĂ©nĂ©ration est bien la derniĂšre gĂ©nĂ©ration pendant laquelle Dieu tolĂ©rerait des conditions aussi terribles. JĂ©sus a prophĂ©tisĂ© que notre temps serait tĂ©moin de la fin du systĂšme de choses qui domine actuellement sur la terre. 29. Comment savons-​nous que la fin du prĂ©sent systĂšme est proche? 29 Voici ce que JĂ©sus a encore dit de la gĂ©nĂ©ration qui a vu en 1914 le commencement des “derniers jours” “Non, cette gĂ©nĂ©ration ne passera pas que toutes ces choses n’arrivent.” Matthieu 2434. Cela veut dire que certains de ceux qui Ă©taient vivants Ă  l’époque oĂč Ă©clata la PremiĂšre Guerre mondiale seraient encore vivants au moment de la fin du prĂ©sent systĂšme de choses. Or, la gĂ©nĂ©ration de la PremiĂšre Guerre mondiale est actuellement fort avancĂ©e en Ăąge, et c’est lĂ  une preuve solide que la fin du mal approche Ă  grands pas. 30. Quel sera le sort de tous les systĂšmes qui dominent actuellement sur la terre? Sophonie 38; ÉsaĂŻe 128. 30 Quand viendra la fin, Dieu, mettant en jeu sa grande puissance, interviendra directement dans les affaires humaines. Tous les systĂšmes qui seront dressĂ©s contre lui seront anĂ©antis. Voici ce qu’il est dit dans la prophĂ©tie de Daniel, au chapitre 2, verset 44. “Aux jours de ces rois-​lĂ , le Dieu du ciel suscitera un royaume qui ne sera jamais dĂ©truit et dont la royautĂ© ne sera pas laissĂ©e Ă  un autre peuple. Il pulvĂ©risera et anĂ©antira tous ces royaumes-​lĂ , et il subsistera Ă  jamais.” Traduction ƒcumĂ©nique de la Bible. Quand tous ces systĂšmes funestes auront disparu, la domination divine s’exercera sur toute la terre, et ne rencontrera plus d’obstacle. 31. Quel gouvernement Dieu exercera-​t-​il sur l’humanitĂ©? Matthieu 69, 10. 31 Ainsi donc, la domination divine s’exercera par l’intermĂ©diaire d’un nouveau gouvernement, d’un gouvernement cĂ©leste le Royaume de Dieu. C’est de ce gouvernement-​lĂ  que JĂ©sus Christ fit le thĂšme central de sa doctrine. Il annonça qu’au temps marquĂ© le Royaume de Dieu serait le seul maĂźtre de la terre. Il est donc tout Ă  fait exclu que le Royaume se laisse jamais corrompre. Le pouvoir dirigeant se situera donc lĂ  oĂč il se situait Ă  l’origine, c’est-Ă -dire au ciel, auprĂšs de Dieu. Quand la domination de Dieu s’exercera sur la terre, alors, selon sa promesse, “c’est la justice qu’apprendront assurĂ©ment les habitants du sol productif”. ÉsaĂŻe 269. Personne ne sera plus Ă©garĂ© par la fausse religion, car elle n’existera plus. Tous les vivants apprendront la vĂ©ritĂ© sur Dieu et sur ses desseins, si bien que “la terre sera assurĂ©ment remplie de la connaissance de JĂ©hovah comme les eaux couvrent la mer”. — ÉsaĂŻe 119. UN NOUVEL ORDRE FONDÉ SUR LA JUSTICE 32. Sous la domination du Royaume de Dieu la paix sera-​t-​elle vraiment complĂšte? ÉsaĂŻe 22-4. 32 Sous la domination du Royaume de Dieu se dĂ©veloppera une sociĂ©tĂ© humaine entiĂšrement nouvelle, une sociĂ©tĂ© de personnes vouĂ©es Ă  Dieu. Dans le nouvel ordre, la sollicitude divine se manifestera de diverses maniĂšres. D’abord, aucune guerre ne viendra jamais plus troubler la paix et le bonheur des habitants de la terre. En effet, tous ceux qui auront survĂ©cu Ă  la fin du prĂ©sent monde auront dĂ©jĂ  Ă©tĂ© instruits dans les voies de la paix, si bien que la nouvelle sociĂ©tĂ© humaine prendra un excellent dĂ©part. Ceux qui seront admis dans le nouvel ordre continueront d’ailleurs Ă  ĂȘtre instruits de la sorte et Ă  faire la volontĂ© divine. Nul doute donc que l’homme verra se rĂ©aliser la promesse biblique qui dit que Dieu “fait cesser les guerres jusqu’à l’extrĂ©mitĂ© de la terre”. Psaume 468, 9. Cette paix sera-​t-​elle complĂšte? Voici ce que dĂ©clare la Parole de Dieu “Les humbles possĂ©deront la terre, et vraiment ils se dĂ©lecteront de l’abondance de la paix.” — Psaume 3711. 33. Que deviendra notre planĂšte? 33 De plus, ceux qui vivront dans le nouvel ordre transformeront la terre en un paradis, car tel Ă©tait Ă  l’origine le dessein de Dieu Ă  son Ă©gard. Quelle tĂąche captivante! Lorsque le paradis sera rĂ©tabli, les hommes pourront savourer pleinement le magnifique spectacle que leur offrira la terre avec ses lacs, ses fleuves et ses ocĂ©ans, avec ses collines, ses montagnes, ses plaines et ses vallĂ©es, ainsi que par la diversitĂ© de sa flore et de sa faune. Il n’y aura plus de famines, car “la terre donnera assurĂ©ment son produit; Dieu, notre Dieu, nous bĂ©nira”. Oui, “il y aura abondance de grain sur la terre; sur le sommet des montagnes il y aura une profusion”. — Psaumes 676; 7216. 34. Quelle guĂ©rison physique aura alors lieu? 34 Avec la paix et l’abondance viendra Ă©galement la guĂ©rison. Le CrĂ©ateur de l’homme sait mieux que n’importe quel mĂ©decin ce qu’il faut faire pour rendre l’agilitĂ© aux infirmes, la vue aux aveugles, l’ouĂŻe aux sourds, et pour Ă©liminer la maladie, la vieillesse et la mort. Le pouvoir que possĂšde Dieu d’opĂ©rer de tels miracles a Ă©tĂ© manifestĂ© par JĂ©sus Christ, mais sur une petite Ă©chelle et comme gage des guĂ©risons futures. Voici ce que nous dit la Bible “De grandes foules s’avancĂšrent vers lui, ayant avec elles des boiteux, des estropiĂ©s, des aveugles, des muets, et beaucoup d’autres malades, qu’on alla mĂȘme jusqu’à jeter Ă  ses pieds, et il les guĂ©rit; de sorte que la foule Ă©tait dans la stupeur en voyant les muets qui parlaient, et les boiteux qui marchaient, et les aveugles qui voyaient.” — Matthieu 1530, 31. 35, 36. Comment les morts se verront-​ils offrir la possibilitĂ© de vivre dans le nouvel ordre? Jean 528, 29; Luc 711-15. 35 JĂ©sus fit mention de ce Paradis terrestre quand, s’adressant au malfaiteur attachĂ© sur un poteau Ă  cĂŽtĂ© de lui, il lui dit “Tu seras avec moi dans le Paradis.” Luc 2343. Or cet homme mourut. Comment donc pourrait-​il entrer dans le Paradis? Ce serait grĂące Ă  une disposition merveilleuse qui montre Ă  quel point Dieu se soucie de nous; nous voulons parler de la rĂ©surrection d’entre les morts. Voici ce qu’il est dit dans la Bible, en Actes 2415 “Il va y avoir une rĂ©surrection tant des justes que des injustes.” Pendant son sĂ©jour terrestre, JĂ©sus Christ ressuscita des morts afin de montrer que, Ă  l’époque de la domination du Royaume, Dieu serait capable de rendre la vie aux dĂ©funts. 36 Avez-​vous du mal Ă  croire Ă  la rĂ©surrection? Il vous est certainement dĂ©jĂ  arrivĂ©, au cours d’un programme de tĂ©lĂ©vision, de voir apparaĂźtre l’image de personnes dĂ©cĂ©dĂ©es depuis longtemps. Vous entendez leur voix, vous voyez leurs gestes et vous observez les traits qui les caractĂ©risaient. Si l’homme est capable de conserver sons et images sur des bandes vidĂ©o, Ă  combien plus forte raison Dieu serait-​il Ă  mĂȘme de conserver dans sa mĂ©moire le souvenir prĂ©cis et dĂ©taillĂ© de la personnalitĂ© et des particularitĂ©s de tous ceux qu’il se proposerait de recrĂ©er! Or, c’est prĂ©cisĂ©ment ce que Dieu a fait. Et il ressuscitera les morts dont il garde le souvenir. De cette façon, les dĂ©funts auront, eux aussi, la possibilitĂ© de vivre dans le nouvel ordre. En vidant les tombeaux et en dĂ©livrant les hommes de la maladie, de la vieillesse et de la mort, Dieu “engloutira bel et bien la mort pour toujours”. ÉsaĂŻe 258. Les hommes pourront alors vivre Ă©ternellement! 37. Pourquoi peut-​on dire que Dieu fera plus que compenser les souffrances et les injustices passĂ©es? 37 GrĂące Ă  son Royaume, Dieu mettra fin complĂštement Ă  la situation malheureuse qui rĂšgne depuis si longtemps! Pendant toute l’éternitĂ©, Dieu montrera combien il prend soin de l’homme par la pluie de bĂ©nĂ©dictions qu’il rĂ©pandra sur les habitants de la terre, bĂ©nĂ©dictions qui feront plus que compenser les souffrances et les injustices que nous avons dĂ» endurer dans le prĂ©sent systĂšme. Toutes ces difficultĂ©s s’estomperont dans notre esprit et n’y subsisteront plus qu’à l’état de vagues souvenirs, Ă  condition que nous tenions encore tant soit peu Ă  nous les remĂ©morer. Voici ce que Dieu a promis “Je crĂ©e de nouveaux cieux [un nouveau gouvernement cĂ©leste pour toute l’humanitĂ©] et une nouvelle terre [une sociĂ©tĂ© humaine juste]; et l’on ne se remĂ©morera pas les choses prĂ©cĂ©dentes, et elles ne monteront pas au cƓur. Mais exultez et soyez joyeux Ă  jamais dans ce que je crĂ©e.” ÉsaĂŻe 6517, 18. Telles sont les bĂ©nĂ©dictions qui nous attendent. On comprend pourquoi la Bible dit que Dieu “essuiera toute larme de leurs yeux”. Car “la mort ne sera plus; ni deuil, ni cri, ni douleur ne seront plus. Les choses anciennes ont disparu”. — RĂ©vĂ©lation 214. DIEU SE SOUCIE DE NOUS — MAIS NOUS, NOUS SOUCIONS-​NOUS DE LUI? 38. Quel genre de personnes Dieu dĂ©sire-​t-​il voir vivre dans son nouvel ordre? Psaume 3737, 38. 38 Ainsi Dieu va bientĂŽt faire disparaĂźtre le mal et inaugurer un nouvel ordre. Dieu se soucie donc vraiment de nous. Mais nous, nous soucions-​nous de lui? Voici ce que dit la Bible “Le monde passe et son dĂ©sir aussi, mais celui qui fait la volontĂ© de Dieu demeure pour toujours.” I Jean 217. Ce sont les personnes qui font sa volontĂ© et qui se soumettent Ă  sa juste domination que Dieu dĂ©sire voir vivre dans son nouvel ordre. Ce sont celles qui obĂ©iront Ă  ses lois et qui conjugueront leurs efforts pour faire de la “nouvelle terre” un sĂ©jour dĂ©licieux. Quant aux ennemis de son rĂšgne, qui ne seraient que des fauteurs de troubles, Dieu leur refusera l’accĂšs du nouvel ordre. 39. Si vous souhaitez obtenir la vie Ă©ternelle, que devez-​vous chercher Ă  savoir? Proverbes 21-6. 39 Souhaitez-​vous vivre dans ce nouvel ordre oĂč rĂ©gnera la justice? Dans ce cas, vous devez en tout premier lieu chercher Ă  connaĂźtre les conditions requises par Dieu pour obtenir la vie. Est-​ce lĂ  trop demander? Si l’on vous offrait une belle rĂ©sidence au milieu d’un parc splendide, ne prendriez-​vous pas le temps de vous renseigner sur les conditions Ă  remplir? La Parole de Dieu nous offre bien davantage. Elle nous offre la vie Ă©ternelle, si toutefois nous cherchons Ă  savoir ce que Dieu demande de nous et qu’ensuite nous accomplissions sa volontĂ©. La Bible dit “Ceci signifie la vie Ă©ternelle qu’ils apprennent Ă  te connaĂźtre, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyĂ©, JĂ©sus Christ.” — Jean 173. 40. Quels autres bienfaits la Bible vous procurera-​t-​elle? II TimothĂ©e 316, 17. 40 La Bible vous sera encore trĂšs utile, Ă  vous et Ă  tous les vĂŽtres, par les nombreux conseils pratiques que vous trouverez dans ses pages et qui vous seront d’un grand secours dans la vie quotidienne, surtout par les temps troublĂ©s que nous vivons. D’autre part, en nous rĂ©vĂ©lant pourquoi la situation est si mauvaise et ce que l’avenir nous rĂ©serve, la Parole de Dieu nous procure la vĂ©ritable paix de l’esprit. Chose plus importante encore, elle nous apprend Ă  dĂ©velopper un amour sincĂšre pour Dieu qui “se fait le rĂ©munĂ©rateur de ceux qui le cherchent rĂ©ellement”. — HĂ©breux 116. 41. Que feront volontiers les tĂ©moins de JĂ©hovah? 41 Les tĂ©moins de JĂ©hovah vous consacreront volontiers et gracieusement tout le temps nĂ©cessaire pour vous aider Ă  mieux connaĂźtre les dispositions que Dieu a prises en vue de donner aux humains la vie dans son nouvel ordre. Vous avez probablement d’autres questions Ă  poser sur Dieu et sur sa Parole. Les tĂ©moins de JĂ©hovah se feront une joie de venir en parler avec vous dans votre foyer et vous indiquer les rĂ©ponses dans votre propre Bible. Ils ne doutent pas que, renonçant Ă  suivre la voie de l’indĂ©pendance et Ă  vous appuyer sur l’intelligence humaine, vous vous laisserez ensuite guider par la meilleure source de connaissances qui se puisse trouver Ă  notre Ă©poque. C’est pourquoi, pendant qu’il en est encore temps, prenez Ă  cƓur ce conseil tirĂ© des Saintes Écritures “Humiliez-​vous donc sous la main puissante de Dieu ..., car il prend soin de vous.” — I Pierre 56, 7. [Notes] ^ § 5 Sauf indication, les rĂ©fĂ©rences bibliques renvoient aux Saintes Écritures — Traduction du monde nouveau. ^ § 26 New York Times du 6 novembre 1972, p. 5. ^ § 26 Environmental Ethics; Ă©diteur Donald R. Scoby, 1971, p. 17. ^ § 27 New York Post du 30 mars 1974, p. 35. [Questions d’étude] [Tableau, page 22] Voir la publication EN UNE SEULE GÉNÉRATION 1914 Guerres mondiales Grandes famines ÉpidĂ©mies Crimes violents Pollution gĂ©nĂ©ralisĂ©e Fin du prĂ©sent systĂšme [Illustration, page 6] Si la misĂšre et la laideur sont le fait de Dieu,... [Illustration, page 7] ...Ă  qui faut-​il attribuer l’existence des beaux paysages et des champs fertiles de la terre? [Illustrations, page 9] La terre est bien mieux Ă©quipĂ©e pour entretenir la vie que n’importe quelle maison. Si toute maison a un constructeur, Ă  bien plus forte raison notre planĂšte! [Illustration, page 13] Selon la Bible, la terre tout entiĂšre devait devenir un paradis, un parc magnifique, qui aurait Ă©tĂ© le sĂ©jour Ă©ternel de l’homme. Tel Ă©tait le dessein de Dieu. [Illustration, page 14] Quand un ventilateur est coupĂ© de sa source d’énergie, l’appareil ralentit puis s’arrĂȘte. Pareillement, lorsque l’homme se dĂ©tacha de Dieu, il dĂ©gĂ©nĂ©ra. [Illustration, page 16] Quand on nĂ©glige un facteur de sĂ©curitĂ©, si petit soit-​il, mĂȘme un grand barrage peut se rompre. Lorsque nos premiers parents transgressĂšrent la loi divine, le malheur et les souffrances commencĂšrent Ă  se rĂ©pandre comme un flot. [Illustration, page 19] Un procĂšs peut durer des semaines, mĂȘme lorsqu’il n’y a que deux personnes en cause. Les questions qui font entrer en jeu la domination divine doivent ĂȘtre rĂ©solues complĂštement, une fois pour toutes, et cela demande un temps suffisamment long. [Illustration, page 24] Il n’y aura plus de conflits dans le nouvel ordre, Dieu ayant fait cesser les guerres’. [Illustrations, page 25] L’homme ne souffrira jamais plus de la faim La terre, divinement bĂ©nie, produira Ă  profusion. [Illustration, page 26] Les personnes ĂągĂ©es retrouveront la vigueur que donnent la jeunesse et la santĂ©. [Illustration, page 27] Tous les morts dont Dieu garde le souvenir reviendront Ă  la vie et retrouveront les leurs. [Illustration, page 29] Sous la domination du Royaume de Dieu, la vie sera si agrĂ©able que ses joies feront plus que compenser les souffrances et les injustices du temps prĂ©sent. [Illustration, page 31] Si l’on vous offrait de vivre dans un cadre agrĂ©able, ne chercheriez-​vous pas Ă  savoir ce qu’il faut faire? Le nouvel ordre, qui sera instaurĂ© par Dieu, nous offre bien davantage, mais il nous faut prendre le temps d’apprendre ce qu’il faut faire pour y ĂȘtre admis.

la femme est la seconde faute de dieu